Où les ténèbres dominent le monde


 
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MessageSujet: What if...   What if... Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 17:14

Aucun humain ne vient sur terre avec l’intension d’être mauvais. Nous somme indubitablement bon à la naissance. Ce qui rend certaines personnes mauvaises ou les faits passés d’un côté moins noble de leur existence est l’environnement. Si dieu aime la totalité de la création humaine, il n’a malheureusement pas de contrôle sur la manière dont cette création fait tourner le monde dans lequel elle vit. Dans l’optique ou un monstre ne nait pas monstrueux, mais tout aussi lumineux que n’importe quel être, son environnement le noircira jusqu’à le faire sombrer. Il faut aussi mentionné que certaine chose autre que l’humanité influence son centre. Les murmures de la tentation, de la folie, de la colère. Ces murmures sont seulement perceptible qu’inconsciemment. Se rendant, touchant directement l’âme du récepteur et l’influençant à agir d’une telle ou telle autre manière. Qu’elle soit bien, qu’elle soit mal, cela dépend de l’émetteur. C’est seulement dommage que l’émetteur soit plus souvent malin qu’autrement. Le pourquoi s’explique assez bien, l’âme humaine est beaucoup plus facilement corruptible que « repentable », si on peut le dire ainsi. Il est beaucoup plus aisé de se laisser couler que de s’efforcer de nager pour rester à la surface. L’énergie demander pour contrôler cette simple idéologie de penser à bon est probablement aussi exigeante que si l’on sprintait de manière constante. Il est facile de sprinter, courir rapidement, mais de maintenir ce rythme effréné est un tout autre combat. Un combat intérieur, contre la facilité, contre le vil, contre tout ce qui pourrait faire sombrer. Certain maintiendront ce rythme avec effectivité et resteront dans le droit chemin toute leur vie, d’autre sombrerons et ne remonterons jamais. Certains, parfois, sombrerons et réaliserons. Ensuite ils se débâteront pour tenter de remonter à cette surface avant de rester coincé sous les eaux du vil.

L’exorcisme est la manière difficile. C’est exigent, mentalement et physiquement. Alors que l’extermination est rapide et facile. Ces deux méthode sont effective, une plus que l’autre. Dans les deux cas, des démons sont éliminés, dans les deux cas, l’humanité est libérée d’une de ces atrocités. Mais dans un seul des deux cas, des humains y laissent également la vie. Certes, il arrive parfois qu’un exorcisme ne tourne pas aussi bien que prévu et que par sa force en s’évanouissant le démon amène son réceptacle avec lui dans la mort. Néanmoins, le travail de sauvetage de cette âme est louable. Alors que la simple extermination d’un réceptacle pour atteindre son contenu n’a aucune glorification. Tuer pour tuer, sans autre penser, sans considération pour la vie humaine encore présente chez cette enveloppe charnelle. Ces humains n’ont pas demandé à accueillir un monstre en eux, ils le subissent tout simplement. Les privé de leur vie n’est donc pas juste. Dans le juste il y a une énorme considération pour la vie humaine, aussi insignifiante soit-elle. Personne ne vit pour rien, personne n’est aimé d’aucun. Tous ont un impact même infime sur l’évolution de l’humanité dans son ensemble considérable. Le plus simple et apparent insignifiant souffle de vie à la répercussion d’un ouragan sur un autre souffle. Comprendre cet enchainement vital est ardu et complexe. Tous ne s’y attarderont pas, tous ne le comprendrons pas, que ce soit dans l’ignorance ou dans la connaissance, il arrive que certain l’ignore par manque de savoir, d’autre, par volontaire déni. Une fois immergé dans la grandissante humanité, cette conscience détermine si vous allez vous noyer dans le vil ou si vous aller dépenser l’énergie nécessaire pour continuer de nager. Le chemin facile n’est pas toujours le plus sûr dans l’évolution d’une personne aussi insignifiante soit-elle dans le monde.

Et si elle n’avait jamais cessé de nager. Si la force ne lui avait jamais manqué. Peut-être, peut-être en effet qu’elle ne serait pas là en ce moment précis. Se débâtant intérieurement, comme ces démons qu’elle exorcise à l’aide d’eau bénite. L’image est plutôt ironique. Ce qu’elle fait, elle le subit intérieurement à chaque moment. Est-il possible de remonter à la surface une fois que vous avez, pratiquement, touché le fond? Est-il possible de posséder assez de force et de courage pour réussir à remonter. Non seulement de cet accès et tentation à la vile facilité morbide, mais également dans l’estime du tout puissant. Comment savoir que l’on a suffisamment travaillé, fait le plus que l’on pouvait pour échapper au cruel destin qui s’est alors dessiné. Après tout, ce n’est pas une vie que l’on choisit. Si, l’on choisit de la suivre, de ne pas tomber dans le déni et de regarder, spectateur, l’humanité bruler et mourir. Mais ce n’est pourtant pas de leur faute, ce n’est pas la faute de l’humanité. Dieu, il est l’unique responsable. Laissant cette vermine courir partout, la laissant polluer sa création sans broncher. Regardant le massacre, spectateur de la destruction de ce monde qu’il est sensé aimé inconditionnellement. L’inconditionnel à apparemment certaine condition d’utilisation. Comme les laisser se démerder, se démener et se tuer sans pour autant commettre le suicide. Donner sa vie pour autrui. Vivre une existence de merde sans rien dire pour finir brulé vif et aller en enfer. Ceux qui sont pris avec ce mode de vie, s’ils ne deviennent pas fou, le sont déjà d’avoir choisi de le suivre et de l’écouter lui. Celui que l’on ne voit, ni n’entend jamais. Celui qu’il faut croire sans douter, sans vaciller, celui qu’il faut suivre sans périr, au risque de le perdre.

Est-elle. Comme tous les autres, folle, à lier. De le suivre ainsi, de tenter de se repentir, de vaincre ses propres faiblesses, de croire inconditionnellement. Certes il y a des preuves, pourtant les preuves, toutes, elles penchent vers l’abandon divin. Alors qu’il a envoyé même ses anges en enfer, de quoi aurait-il à foutre de la pauvre vermine qu’est l’humanité? Mais penser cela se traduit en péché. L’inconditionnel, l’inconditionnel, même s’il se fou de laisser ses supposé bien aimé en charpie, en viande à chien à des démons dont le seul objectif est de détruire cet univers. En quoi croire en une bondé infinie quand l’on voit le mal et la destruction, qu’il laisse arriver. Vivre souffrance et douleur, votre âme sera pur et vous atteindrez le paradis à ses conté pour une vie éternel à l’abri de toute douleur. Visiblement cet enfoiré n’a jamais ressentis la douleur. Dur, dur est supposément, apparemment, de voir sa création ainsi s’effondrer et cramer. Mais l’inconditionnel, le père est amour, le créateur est immense et infini bonté. En sauver le plus possible, en déporter le plus possible. C’est encore la chose qu’elle peut faire de manière efficace. Même si la facilité, la tentation à l’extermination est toujours tellement appétissante. Un élément de surprise, une balle bénite derrière la tête. Tellement moins acharnant et épuisant que les récits divin, l’eau bénite, les reliques et composé religieux et sacrés. Mais non, plus jamais elle ne doit, plus jamais elle ne le fera. Et le pourquoi s’explique assez mal, le pourquoi reste nébuleux alors qu’elle se refuse aux explications. La remonter la tentative de gagner son ciel malgré ses offenses. Ses péchés, son infidélité, sa faiblesse, ils sont ce qui la damnera, si elle ne fait rien. Aussi frustrant que cela soit après tant de temps.

-Pardonnez-moi mon père car j’ai péché…

Se repentir est encore la solution d’absolution la plus accessible qu’elle puisse faire. À l’extérieur de son « travail » évidement. Exténuée, par une matinée brumeuse d’automne, elle s’était présentée à l’église de la ville. L’église était belle, de style gothique. De grands vitraux de toutes sortes de couleurs. Magnifique ambiance, c’était indéniable, une paix régnait dans cette église. La jeune femme avais assisté à la messe du matin. Il y avait eu beaucoup de monde, elle s’en était étonnée. En ces temps modernes, elle ne pensait pas qu’autant de gens priait encore assez pour vouloir assisté à une messe. Évidemment, la grande majorité de ces personnes était des gens âgés. Pas étonnant, ce n’est qu’après avoir vécu que l’on comprend la nécessité de prier et de croire. À un jeune âge, les jeunes sont bien trop occupés à être de parfaits enfoirés et incorrigibles imbéciles. Même si la jeune femme n’allait pas à la messe souvent, c’était reposant d’écouter le sermon, d’entendre la parole de dieu. Les passages lus furent particulièrement apaisant. Ça faisant changement des passages de l’apocalypse ou de la bible infernale ou encore tout autre version beaucoup plus réaliste, mais ô combien plus déprimante. Malgré que la simple messe lui fasse un bien fou, elle resta. Assise dans un des derniers bancs à l’arrière, près du mur, devant les lampions. Elle attendit que tous soit partie et que le prêtre après avoir parlé avec les quelques lambins se rendre prendre place dans les cabines de confesse. Malgré le fait qu’elle détestait faire cela, elle prit une grande inspiration et se leva doucement. Allant cherche la croix du chapelet accroché à son cou. Elle resta simplement debout un moment, allant tâté sa bible dans la poche de son manteau un moment.

Grand manteau noir, des pantalons noir, légèrement déchiré au niveau des genoux, mais paraissant tout de même propre. Une simple ceinture de cuir noir les retenait. Portant simplement une camisole blanche, décente. Cheveux attaché en une haute couette, en cette matinée, simple converse noir, elle était discrète. Finalement, passant sa main dans son toupet mauve, elle sorti du banc, marchant doucement vers la confesse. Reprenant une grande inspiration avant de mettre la main sur la poignée, elle était entrée. Pas besoin de dire qu’elle en aurait eu long à dire si elle avait pu. La jeune femme fut néanmoins très sobre dans ses demandes de pardon. Demandant le plus récurant. Son manque de constance dans sa foi. Comment elle se questionnait souvent sur la véritable nature de l’amour infini du dieu en lequel elle devait croire. Elle confessa également qu’elle avait dû mentir, à certaine reprise. Que sa dernière confesse remontait à plus d’un mois. Avec calme et douceur et une certaine honte elle avait écouté le prêtre. Ce dernier qu’elle trouva un peu trop compréhensif, mais cela lui fit du bien. Les prières qu’il lui donna à faire, elle les connaissait par cœur. Elle allait même les récité en latin pour l’authenticité. Ensuite il lui donna un léger jeune à faire. Rien de vraiment sérieux, simplement se privé d’aliment sucré et particulièrement apprécier. Tout aussi bien dire « pas de dessert jeune fille », mais en même temps, qui pourrait lui en vouloir, c’était surement la première fois qu’une personne de moins de 40 ans venait à la confesse. La jeune femme ne passa par contre aucun commentaire, se contentant d’acquiescer à ce qu’il lui dicta. Avant de sortir, le prêtre lui demanda son nom, précisant qu’il savait que cela ne se faisait habituellement pas.

-Karmina.

Répondit-elle avant de simplement sortir de la cabine. De toute manière, il aurait bien deviné que c’était elle, vu la moyenne d’âge de sa « clientèle » habituelle. Et puis, cela ne changeait pas grand-chose pour elle. La seule chose que la jeune femme aurait vraiment souhaitée fut que l’on puisse vraiment avoir l’absolution aussi rapidement, avec une simple privation de dessert. La porte en bois se referma derrière elle, alors qu’elle s’éloignait tranquillement pour se rendre à un banc. Encore une fois, dernière rangé, mais au centre cette fois. La jeune femme y prit place en laissant échapper un soupir de détente. Abaissant la partie au bas doté coussinet pour se mettre à genoux, elle prit place. Allant mettre ses coudes sur le rebord, elle attrapa son chapelet et commença ses prières avec une concentration modèle. Tellement, qu’elle ne remarqua pas un instant qu’une personne était entré dans l’église derrière elle. Mais dans une église, un endroit sacré, elle ne craignait rien. Après tout, ils ne rentrent pas dans ce genre d’endroit, et les seules qui s’y aventure sont les véritables anges, cherchant l’absolution tout autant qu’elle le faisait de manière dévouée. Alors pourquoi craindre les serveurs de leur bon dieu.
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