Douce journée d’hiver sans neige, frima ne me laisse pas. C’était la fin novembre, le froid était à son comble, la température était à vous en glacer le sang. Pourtant au grand désarroi de Mina il n’y avait pas encore de neige. Elle qui l’attendait avec tant d’impatience devait encore se contenté d’un sol brun et vert. C’était tellement déprimant. Le fait que la saison soit aussi avancée et qu’il n’y avait pas de neige avait tendance à l’énerver un peu. C’était peut-être à cause de cela qu’elle s’était, encore une fois, emmêlé les pinceaux avec son prof de science, dans un cours de biologie humaine cette fois. Décidément ce prof était un imbécile qui confondait tout et qui ne savait pas de quoi il parlait. Il avait le don pour l’énerver et cette fois elle n’y était pas aller dans la dentelle pour le lui faire savoir. Ce qu’il avait raconté, ce qu’il avait tenté de leur apprendre n’était nul autre que de la grosse merde. Il confondait les théories, les éronnants et les faussant. C’était avec un malin plaisir, au début, qu’elle lui avait fait comprendre qu’il avait totalement tord. Bon évidement il ne lui avait pas cédé aussi facilement en avouant tout simplement son erreur. Peut-être, non surement par orgueil, il faut dire que la manière dont Mina l’avait repris n’avait rien eu de poli, au contraire. S’en était suivie une farouche discussion ou plutôt engueulade sur les théories. Évidement et à contre cœur du prof en question Mina avait eu raison. Même s’il ne l’avait pas ouvertement avoué, elle avait su qu’elle détenait la victoire après un long silence suivit d’un « Lolth, RETENUE! ». Elle s’était alors assise en silence avec un large sourire satisfait accroché à ses lèvres rosées, comment ne pas être satisfaite après une telle victoire.
Les théories médicinales et concernant la biologie humaine, elle les connaissait par cœur. Après tout, après 200 ans d’études dans le domaine ça fini par se graver dans notre tête. Elle les avait-toutes étudier et les connaissait sur le bout de ses doigts. Elle avait donc prit la retenue comme un trophée. Ce prof stupide avec avouer ouvertement qu’elle avait eu raison après être rendu à cours d’arguments et en se retrouvant devant les faits véridiques. Mina avait beaucoup changé au cours des dernières semaines. Personne ne la reconnaissait, autant d’un point de vu physique que mental. Sa couleur de cheveux avait changée, devenant moins rougeâtre et beaucoup plus violet, elle avait seulement de long cheveux et plus cette coupe particulière qui la rendait reconnaissable. Sa manière de se maquiller et de porter l’uniforme aussi avait changé. Elle qui habituellement était tellement provocante et sexuellement explicite s’habillait de manière beaucoup plus correcte. On ne l’avait vu que quelque fois en veston et quand s’était le cas, elle avait un décolté tellement plongeant qu’on en oubliait le veston. Son maquillage foncé et intense s’était adouci, la rendant beaucoup plus sage. Elle portait l’uniforme complet. Les bas noir remontant à la mis cuisse, la jupette, la blouse, qui était boutonnée presqu’au complet, seulement deux boutons étaient détachés. Sa cravate était bien nouée et son veston attaché. Elle ne portait qu’une ligne de crayon noir avec un peu d’ombre à paupière rose pour faire ressortir ses yeux et un peu de gluss. Rien de très compliqué ou de provocant. En cette journée de novembre, elle s’était coiffée de manière très simple; une simple queue de cheval basse à l’arrière de son crane. Laissant ses mèches de cheveux avant, plus courte, passé légèrement devant son visage quand elle bougeait la tête.
Son attitude aussi avait changé. Elle qui était tellement hautaine et bitch s’était transformé en une fille beaucoup plus réservée. Elle avait gardé son poste de capitaine des cheers et leurs chorégraphies étaient toujours aussi provocantes, mais en général dans ses moment libres, en classe, elle était beaucoup plus réservée. En faite depuis son « make over » c’était la première fois qu’elle faisait une scène en classe. D’ailleurs une chose était très étrange, inhabituelle dans les deux sens. Elle trainait beaucoup avec Drysdale. Ce gars un peu louche toujours dans son coin à ne rien dire et avec un air de cinglé pouvant péter un câble à tout moment et fusiller tout le monde. La voir et le voir, les voir trainer ensemble était en sois très étrange. Certain avait pensé à un couple, depuis que David était parti, mais cette théorie avait vite tombé à l’eau. Quand on les regardait ils étaient loin d’agir comme un couple ou même comme des personnes éprouvant de l’amour l’un pour l’autre. C’était simplement étrange. Surtout que, d’après certain David Loussier, le jumeau de Samaël aurait refait surface après être parti pendant plus de six mois. C’était tellement le chaos que plus personne ne portait attention à Mina. Toute cette histoire était beaucoup trop compliquée pour pouvoir en abuser et créer des ragots intéressants. Par contre, l’attention avait de nouveau été portée sur elle en cours de Bio. Enfin, certain se mirent à dire qu’elle n’avait pas vraiment changé et que ce n’était qu’une image qu’elle se donnait. Quoi qu’il en était, elle s’était rendu fièrement à sa dite retenue, choisissant exprès le local de science, comme ça si c’était son prof qui était le responsable des rondes il pourrait voir qu’elle y était allé et qu’elle savait qu’elle avait gagné.
Ce sentiment de fierté et de victoire resta un bon moment. Elle alla prendre place à son bureau et s’y assit. Déposant son sac sur la chaise à côté d’elle. La salle était grande, l’avant de la classe se trouvait sur le mur qui donnait sur le couloir. Un grand tableau noir était vissé au mur à droite de la porte quand on se tenait dans le cadre. Sur le mur de droite près du coin une porte capitonnée donnait accès au laboratoire et à la salle d’entreposage du matériel. Les reste des trois murs étaient renchérie par des long contoir en marbre noir ou trônait plusieurs lavabos pour les moments où ils faisaient des laboratoires. Les tables étaient de grande table longues en marbre noir deux places il y en avait trois rangées de large et neuf rangées sur la longueur. Mina était donc assise à la deuxième table de la rangé du centre. Juste devant le bureau du prof. Elle avait sorti de son sac des devoirs, tant qu’à être prise en classe de science aussi bien faire les devoirs qui allait avec. Elle finirait bien par voir son prof retentir pour s’assurer qu’elle était bien aller à sa retenue. C’était avec fébrilité qu’elle attendait le moment ou il se pointerait dans la cadre de la porte pour constaté sa présence et ou elle pourrait lui dire qu’elle avait eu raison. Elle le savait, il le savait, tout était tellement gratifiant. Comment ne pas bien aller quand on vous a donné raison devant toute la classe. C’était vraiment un sentiment agréable. Entre deux numéros elle jetait un coup d’œil à la porte ouverte. Ayant plus qu’hâte qu’il se pointe, qu’il vienne et lui redonne une deuxième fois raison. Elle n’allait pas manquer de lui redire une seconde fois son point de vue.
La nuit était déjà tombée et il n’était que cinq heures. C’est environ à ce moment qu’elle commença à avoir une drôle de sensation. Elle déposa son crayon sur le côté de son manuelle de biologie qui ne lui était pas vraiment utile. C’était un peu comme une nausée, non, comme de la fièvre, non, un étourdissement. C’était un sentiment étrange, une sensation étrange aussi. Comme si on pressait sur sa poitrine, comme si on serrait sa gorge. C’était oppressant et pourtant elle avait l’impression de connaitre cette sensation sans se rappeler d’avoir déjà vécu. Elle porta sa main à sa cravate la loussant un peu et défaisant un bouton. C’était elle ou il faisait de plus en plus chaud tout à coup. Ce devait surement être son imagination, pourtant elle avait vraiment un sentiment bizard. Incapable de se concentré sur les questions de son devoir. Son attention se portait sans arrêt sur la porte, pourtant elle n’attendait plus son prof, en faite elle n’était plus fière et n’avait plus envie de le voir, elle avait juste hâte que la retenue se termine. Retourné à son dortoir, sa chambre au plus vite était ce qui lui importait pour le moment. Une sensation tellement étrange était en elle, rien de ce qu’elle avait déjà vécu ne s’apparentait à cela. Elle ne se souvenait de rien et pourtant elle avait l’impression de connaitre cette sensation, de l’avoir déjà vécu. C’était comme une présence d’un être qu’elle connaissait. Comme si un fantôme la hantait. Un fantôme, cette hypothèse flotta dans son esprit un moment avant qu’elle ne la rejette d’un revers de main sachant pertinemment que les fantômes n’existent pas. Pourtant, on disait la même chose des vampires et elle en était une. C’est alors qu’elle entendit des bruits de pas venant du couloir. Son regard se fixa sur le cadre de porte…
Sujet: Welcome back to the family 
Sam 27 Nov - 4:51