Où les ténèbres dominent le monde


 
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 Do You Hear Me ?

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MessageSujet: Do You Hear Me ?   Do You Hear Me ? Icon_minitimeVen 3 Juin - 22:26

La raison de sa course folle du pourquoi elle se sauvait ainsi, laissant de côté son orgueil et son honneur fut bien vite mis de côté. Elle ne se souvenait plus du pourquoi elle courrait, ni depuis quand elle courrait, elle ne faisait que courir, plus vite, toujours plus vite et plus loin, comme pour fuir cette douleur qui l’étranglait comme un nœud coulant. Oubli, laisse de côté, n’y pense plus et tout ira bien, foutaise, il y avait ce poignard de plantait dans son dos, traversant et transperçant son cœur. Pas question d’oublier, ni de rien laisser de côté. Elle allait vivre sa peine, elle allait la noyer dans le rouge du sang et tout faire pour la faire disparaitre. Sans rien, elle ne comprenait que dalle au pourquoi de cette douleur désastreuse qui la poussait à courir de la sorte à la mort de pauvres innocents. Non, ils ne sont pas innocent, ils sont tous coupables, ils sont tous des monstres, des monstruosités d’égoïsme et vice. Le monde, la société, n’a rien de beau n’a rien d’trayant, alors qu’elle avait pensé la sauver alors qu’ils avaient pensé la sauver, cela ne valait rien du tout. Elle ne valait apparemment pas plus qu’eux puisqu’elle se retrouvait seule, puisqu’il la laissait seule. Tout était fini, sans qu’elle ne comprenne pourquoi sans qu’il ne lui explique. Des mots des phrases insensés qu’il avait probablement inventées pour se débarrasser d’elle. Mais elle n’était pas dupe, pas au point de croire de tels blasphèmes. Malgré que, apparemment, lui aurait bien voulu qu’elle y croit et qu’elle le laisse tranquille. Pourquoi, c’était la question qui persistait dans sa tête qui tournait en boucle alors qu’elle avait oublié l’ordre de Laura sur le fait qu’elle ne devait pas faire de scène. Elle ne ferait pas de scène, du moins pas en public.

Ce n’est pas le souffle coupé qui l’arrêta, bien au contraire, elle aurait pu courir comme cela encore longtemps, et longtemps c’est relatif quand on est éternel. Ce qui l’arrêta fut la vu affligeante de ce qu’elle n’avait jamais eu. La vu d’une famille, une simple famille, comme cela à travers un carreau de vitre, de fenêtre. Vagant à leur occupation matinal. C’était tellement injuste, elle en voulait une, elle ne voulait que ça depuis toujours, une famille. Certes elle en avait une, mais elle la voulait simple et banal, pour le moment. Elle voulait se faire flatter doucement les cheveux en se faisant consolé à cause de son cœur brisé, rien de plus, rien de moins. Si ces pauvres humains égoïstes pouvait en avoir une alors pourquoi pas elle. Elle s’était arrêtée, en plein milieu de la rue regardant de son regard rouge à travers la fenêtre la scène qui se déroulait apparemment dans la joie d’une journée tout ce qu’il y avait de plus normale. Elle resta figée comme cela pendant un petit moment le regard vide contemplant ces gens, ces vivants, ce repas potentiel. Rien de plus rien de moins pensa t’elle pendant un moment. Non il y avait bien trop de possibilité ici, dans cette scène en apparence banale. Tellement de possibilité qu’elle se mit à en trembler. Elle se tourna, doucement, comme si elle bougeait au ralenti. Se retourna face à la petite maison de banlieue. Elle ne savait pas elle avait couru combien de temps avant d’arriver là, mais surement un bon moment. Les cris ne réveilleraient pas les voisins, ils étaient trop loin pour entendre quoi que ce soit. Que ce bonheur dans cette peine désolante. Que de sang dans cette pauvre petite contré et que de réconfort dans ce rouge carmine qui coulerait à flot.

D’un pas lent, comme flottant sur le pavé de la rue elle passa sur le gazon, sans se pressé les yeux rivé sur cette scène. Elle traversa le terrain avant et avec la même douceur qu’une ballerine gravit les marche du perron. Sans frapper ou annoncer son arriver elle posa la main sur la poigné. C’était quoi déjà cette réplique dans le conte du petit chaperon rouge que disait la grand-mère? Tire la chevillette et la bobinette shera ? Ou un truc du genre? Peu importe le grand méchant loup n’avait pas cogné avant d’entré et elle n’était pas vêtu de rouge, encore. Seulement de blanc, pure, de l’uniforme de l’académie qu’elle avait quitté à la course. Elle tourna la poigné avec une douceur féroce, qui fit briser le verrou. Elle poussa alors la porte avec la même douceur. À l’intérieur la mère et le père c’était figé en regardant la porte s’ouvrir doucement pour révéler une magnifique jeune femme aux yeux rouges sanguin, brillants. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune femme au teint basané alors qu’elle pénétrait doucement dans la maison en refermant la porte derrière elle. La panique se lisait dans les yeux des parents alors que la jeune fillette d’environ 9 ans passa un commentaire sur la beauté de la vampire. En voyant les yeux rouge vif de la jeune femme qui se rivèrent sur la jeune fille aux cheveux blonds la mère se prit se panique en se jetant sur sa fille pour la protéger, cette dernière toujours obnubilé par la magnifique jeune femme qui se tenait debout dans le portique de leur maison. Qui était entré en défonçant avec douceur la porte barré et ce d’une seule main. Les contes de fées se transforment parfois en cauchemars.

Suite a la panique de la femme le père se réveilla pour se jeter sur le téléphone, chose complètement inutile et vulgaire. Karmina se retrouva devant lui, le tenant à la gorge, le soulevant du sol de sa main frêle. Les hommes sont d’un ennuis dégoutant, plus vite elle se serait débarrasser du lui et plus vite elle pourrait en arriver à la partie intéressant et réconfortante. En pensant cela elle tourna la tête vers la femme qui tenait sa fille serré dans ses bras. Un sourire s’afficha sur le visage de la jeune vampire. Alors qu’un cri strident retentissait dans la maison, la jeune étudiante tout de blanc vêtue était tout de rouge recouverte. Laissant tombé ce corps inerte par terre alors que ses dents relâchaient leur pression sur la nuque et que elle pouvait sentir ses doigts quitté doucement la chair chaude de ce corps maintenant mort. Elle allait courir, elle allait prendre sa fille et courir, c’était prévisible. N’importe quelle mère aurait fait cela c’était une question d’instinct. Elle se pencha, sans même leur porté attention prenant le veston de l’homme souillé de rouge et l’enfilant agilement par-dessus sont uniforme teinté de rouge carmine. Puis alors que la mère en pleure trainant sa fille dans ses bras atteignait la porte, elle tomba nez à nez avec une silhouette rouge au sourire blanc et acéré. Et dans son délire de cinématique la vampire se mise à lui parler. Entrant littéralement dans le rôle du père. Alors que complètement paniqué et horrifier la mère tournait les talons pour se sauvé. Et ce fut dans un geste tendre et pourtant violent que la vampire attrapa le bras de la mère pour l’amener à elle. La faisant par la même occasion lâcher sa fille qui tomba au sol.

La jeune fille recula les yeux rivés sur la magnifique jeune femme recouverte de rouge qui trainait le corps ensanglanté de sa mère par les cheveux. Elle laissa tombé le cadavre dans les trois marche qui montait de palier pour se rendre à la salle à mangé. Retirant le veston elle s’approcha de la jeune fille avec un sourire tendre. La petite s’arrêta de bouger, la regarda, mais ne pleura pas. Karmina s’accroupie en face d’elle souriante et magnifique, même dans son horrible teinte de rouge. Doucement, dans un geste d’une infinie douceur elle leva la main et déposa ses doigts sur la tempe de la jeune femme passant ses doigts dans ses cheveux pour lui replacé quelque mèche de cheveux que sa mère avait défait en la prenant ainsi violement pour la protéger de la fatalité. La petite avait deux couettes attachées avec des rubans blancs. La vampire la regarda un long moment d’un regard tendre avant que la petite fille lui demande d’une voix timide si ça allait faire mal. Karmina comme sorti de torpeur retrouva les yeux bleus de la petite fille et lui sourit de nouveau en lui faisant un signe de tête pour lui indiquer que non cela ne ferait pas mal. Après tout elle serait vraiment un monstre de faire du mal à celle qui lui permettait d’être à sa place. La petite comme si elle comprenait la fatalité et l’acceptait ferma les yeux et ce ne prit pas plus de temps et sa tête fut désarticulé et pendante sur le côté de son corps alors que les doigts de la vampire pénétrait la chair chaude des épaule de la petite et que, dans le silence macabre tout ce que l’on pu entendre fut le bruit du sang qui coule et se fait aspirer.

Avec délicatesse et du bout des doigts la jeune femme détacha les cheveux de la petite fille aux cheveux blonds, maintenant morte. Avec agilité attacha sa chevelure noire de la même manière que la jeune enfant. Puis une fois cela fait, elle se releva, doucement sentant de nouveau ce trou gigantesque dans sa poitrine, sentant ce besoin démesurer de pleurer. Elle se retourna et repéra le corps de la mère laissé dans les trois marches un peu plus loin. D’un pas lent elle se dirigea vers celui-ci et le redressa, le plaçant comme si cette dernière était assise. Elle prit place sur la marche du milieu et se blottit dans les bras de cette mère inerte. Puis aussi absurde et morbide que cela puisse être elle se mit à pleurer. La jeune femme recouverte de sang, comme une gamine blessée se mise à pleurer. Entouré des bras d’un cadavre qu’elle trouvait réconfortant, elle demandait pourquoi, ce qu’elle avait fait pour lui donner envie de lui briser le cœur. Pourquoi cela fait-il si mal. Elle demandait pourquoi elle pourquoi lui. Demandait pardon pour ce qu’elle avait pu lui faire. Elle répétait sans cesse que ça faisait mal, qu’elle l’aimait tellement. Pourquoi lui faisait-il cela. Il lui avait pourtant dit qu’il l’aimait pourquoi voulait-il que tout se termine comme cela sans aucune raison, elle l’aimait tellement, il n’avait pas le droit de lui faire cela. Ça ne devait pas se terminer comme cela c’était injuste. Ce monde était stupide, ils auraient du être heureux, ils auraient du être ensemble. Elle ne voulait que lui et il lui tournait le dos. Ce n’était pas réelle, elle voulait se réveillé et se rendre compte que tout cela était un mauvais rêve, mais les vampires ne dorment pas. Dans son délire de peine d’amour alors qu’elle se confiait à un cadavre elle ne se rendit même pas compte qu’il y avait un témoin. Que tout ce qu’elle venait de dire n’avait peut-être pas seulement été entendue par une morte.
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MessageSujet: Re: Do You Hear Me ?   Do You Hear Me ? Icon_minitimeDim 5 Juin - 21:38

Vous savez.... non vous ne pouvez pas savoir, personne ne peut comprendre cette douleur immense, ce dégout et ce sentiment de détresse si pesant. Personne ne peut comprendre la haine et l’amour le besoin et le rejet, ce sentiment de vulnérabilité que l’on ressent quand la personne, la moitié, l’être que l’on chéri le plus disparait. Les mauvais rêves, les cauchemars, les peur, rien ne s’y apparente, rien n’est tel que l’abandon que cette solitude cruelle. Vous croyez connaître la vraie douleur, vous pensez savoir ce que souffrir veut dire. Vous ne savez pas, vous ne comprenez pas. Votre ignorance est douce et vous ne pouvez pas et ne voulez surtout pas comprendre et connaître cette douleur si vive, si forte que rien, que tout, l’immensité de l’univers disparait quand vous y goutez. Dissiper la douleur par la douleur, il n’y a pas de douleur qui puisse être assez forte pour évacuer cette souffrance. Une lame tranchant la chair, découpant la peau semble une douce caresse donner par un tissu de satin en comparaison. La pire des mutilations du corps ne peut atteindre l’âme, atteindre le cœur. Certain en meurt, car la mort semble toujours une douce échappatoire. Malheureusement, rien n’est aussi lâche que cette délicate traitresse de faucheuse, qui vous fait faux bon au pire des moments. Ne cherchez pas à comprendre, doux mortels inconscient, votre ignorance est tel un bouclier d’illusion, continuez à le chérir et à vous y accrocher car votre survit en dépend. Alors que vous vous dites tous être des victimes, attendez de vivre cette peine, de vivre cette douleur, celle qui semble vous ronger de l’intérieur alors que rien ne vient, alors que vous savez que l’éternité est la seule chose devant vous, sans mourir. Toujours en devant faire face à ce fantôme sanglant de votre détresse qui ne disparait pas, qui reste et restera toujours.

Pleure petite fleur alors que tout ce que tu pourras faire est de remplir une marre de tes pleurs. Puis quand le sang ne sera plus suffisant pour te faire pleurer, tu détruiras une autre famille pour apaiser ta soif et te distraire assez pour te permettre d’accumuler assez de peine pour recommencer. Cette tournée désolante de spectacle numéroté par victimes n’est que le commencement d’un cycle vil et malin qui t’entrainera encore plus bas que tu ne l’est déjà. Alors que tu étais haute belle colombe, volant au dessus de tous, de tout, tu es tombée, on t’a tiré, blessé et tu t’es échouer. Quelle idée as-tu eu de voyager au dessus de ce gouffre profond. Avec chance il était aussi sec que le désert, que le chaud et vide désert, tu aurais pu t’en sauver, mais tu as commencé a pleurer. Et ainsi tu es entrain de te noyer, dans les larmes de ta détresse, dans les flots qui t’emporte loin, profond, dans ce gouffre qui se remplit de plus en plus. Pleure petite fleur, bel oiseau déchu semence d’espoir et d’illusion causer par l’égoïsme de l’amour. Des sentiments et émotions compliqués, complexes, dupes et duperies ont-ils fait. Te voila maintenant, là, pleurant, te noyant, vulnérable et faible. Que dirait-il s’il te voyait ainsi? Évidement tu ne veux pas le savoir, tu préfère te refermer sur toi-même, sur ce corps froid d’une mère qui n’est pas tienne. Continue petite fleur, peut-être, peut-être qu’elle te réconfortera, peut-être qu’elle te rassura pour tu dire que tout va bien quand tout va mal. Continue de pleurer petite fleur alors que la seule personne qui t’entend est celle que tu crois disparue à jamais. Ne regarde pas, elle pourrait te voir, comme le dise les enfants pour se cacher des monstres la nuit, si tu ne le vois pas il ne peut te voir. Mais attends un instant, les monstre dans ton espèce ont-ils droit à ce sortilège?

Alors qu’elle pleurait, désespérément en demandant pourquoi et en continuant de dire que c’était injuste, qu’elle l’aimait, elle aperçut, du coin de l’œil une forme s’avancer vers elle. Elle tourna son visage, son visage au trait fin, enfantin, aux yeux roses pétillants et brillants à cause de larmes. Son expression devint livide quand ses yeux se posèrent sur lui, dans sa neutralité qu’elle trouvait tellement dure. Alors que les larmes ruisselaient sur ses joues sans qu’elle puisse les arrêter, elle le regarda un long moment, sa souffrance, sa peine, tout, se lisait dans son simple regard. De sa honte d’être vue ainsi à la simple douleur de le voir devant elle alors qu’il venait de finir ce à quoi elle tenait le plus. Évidement, elle aurait pu avoir une lueur d’espoir, penser qu’il avait changé d’idée qu’il était revenu parce qu’il avait fait une grosse bourde, mais son expression, son regard, sa passivité, lui disait le contraire. Il ne revenait pas pour elle, pourquoi alors. Il avait tout fini, qu’il la laisse finir elle aussi. De simplement le regarder comme cela lui fit l’effet indescriptible d’un poignard qui vous transperce doucement la poitrine, tranchant la chair et perçant les os pour atteindre le cœur et pour finir le tout, la sensation insupportable qu’une personne tourne ce dit couteau. Alors que les bras froid du cadavre sanglant la recouvraient, comme une mère tenant son enfant, Karmina fini par tourner son visage pour aller le blottir dans les bras réconfortant de cette mère morte. Aussi morbide que cela puisse paraître elle se sentait en sécurité dans ces bras morts.

-Laisse moi.

Fut la seule chose qui franchit ses lèvres alors que son visage se cachait, alors qu’elle se blottissait dans les bras d’une mère qui n’était pas la sienne, alors que ce cadavre commençait doucement à perdre de son équilibre. Ce n’était pas seulement une demande formulé par la honte, bien qu’il y ait beaucoup de cela, elle ne voulait pas qu’il la voit comme cela, mais surtout elle ne voulait pas le voir. Le voir et revoir réentendre sa voix, le réentendre dire que tout était fini. C’était hors de question qu’il le lui redise, surtout qu’elle ne comprenait pas. Mais sa voix, à elle, la voix avec laquelle elle lui dit de la laisser, elle n’était pas convaincante, seulement blessée. Douce et timide et tremblante alors qu’étouffé par les soubresauts qui faisait sauter ses épaules. La scène macabre semblait pourtant lui aller à merveille, elle refusait, de la quitter. Mais ces mots, cette simple demain la frappa de plein fouet en plein ventre alors qu’elle réalisait que c’est ce qu’il avait fait. Il l’avait laissé, il avait « cassé » comme les ados disaient, elle serra les dents et se remise trembler, cachant son visage encore plus dans la mère inerte alors qu’elle s’agrippait après cette dernière comme pour se rattacher à quelque chose de réel. Serait-ce néanmoins nécessaire, alors qu’elle voulait juste pleurer, elle le savait toujours là, toujours debout en train de la regarder, recouverte de sang en train de pleurer sa nouvelle, son ancienne, toutes ses vie dans les bras d’une morte. Il la regardait, avec ce regard neutre, avec ce regard calme, avec ce même regard qu’il avait arboré pour lui dire que c’était fini. Mais elle ne voulait pas que tout ce finisse Pourquoi était-il encore là si tout était fini…

-Tout est fini ….

Dit-elle en pleurant alors que sa main qui tenait le bras de la morte se resserra jusqu'à ce que l’on puisse entendre un craquement d’os qui se fracture.
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MessageSujet: Re: Do You Hear Me ?   Do You Hear Me ? Icon_minitimeLun 13 Juin - 22:02

Elle la serrait, encore plus fort, elle sentit les os craquer sous sa poigne et s’arrêta de serrer à ce moment. Mais elle ne voulait pas la lâcher, elle ne voulait pas laisser partir cette douce illusion de mère réconfortante. Même si cette illusion était créée par une cadavre de plus en plus froid et sanglant. Une illusion pourtant douce à ses yeux, mais seulement quand elle les fermait, seulement quand elle gardait la tête enfoui dans ses bras mort er raide qui se brisait sous sa poigne colérique d’incompréhension. Cela la fâchait tellement de ne pas comprendre, de ne pas se souvenir, d’avoir raté un épisode et un épisode crucial d’autant plus. Elle avait été tellement heureuse de le voir la première fois quand elle l’avait reconnu elle s’en était voulu de l’avoir oublié plus elle avait attendu de le revoir avec impatience. Puis quand le moment de le revoir était enfin arriver tout était tombé en morceau comme un miroir brisé, le miroir, la vitre qu’elle s’était construites s’était brisé et l’ouragan était arrivé et avait tout dévasté. Elle ne voulait pas grand-chose, elle avait accepté de renoncer à une vrai famille puisqu’il était avec elle, mais maintenant qu’il ne voulait plus d’elle qu’est-ce qu’il pouvait bien lui rester, rien, rien du tout. Elle avait son frère elle devait se rattacher à cela, elle devait se rattacher à lui. Mais il allait être fâché lui aussi s’il apprenait ce qu’elle avait fait et allait surement être fâché contre Jeremiah s’il apprenait pourquoi. La colère, cette putain de colère la prenait sans cesse, elle avait envie de tout casser, de tout détruire. Sa main se resserra de nouveau et un nouveau craquement retentit alors qu’elle arrêtait de nouveau sèchement de serrer le bras de cette pauvre morte, de son repas.

Il ne pouvait pas la laisser dans ces conditions, il pouvait la laisser tout court, mais si c’était dans ses conditions il ne voulait pas dégager. Pourtant en ce moment précis elle n’avait pas envi de le voir, mais pas du tout. En faite elle avait envie de le serrer dans ses bras, de se blottir le visage contre son torse, mais si elle faisait cela dans les conditions qu’elle voulait, elle n’aurait plus aucune raison de pleurer. Pourtant c’était ce qu’elle faisait en ce moment, pleurer, elle sentait tout ce sang qu’elle avait absorbé la quitter au fur et à mesure que ces larmes ruisselaient sur ces joues. Elle pleurait, parce que justement il ne voudrait plus la prendre dans ses bras, il ne voudrait plus qu’elle se blottisse contre lui. C’était fini et il était toujours la comme pour tourner ce foutu couteau qu’elle avait de planté dans le dos. Il lui devait bien cela. Certainement pas. Il en avait déjà assez fait après l’avoir poussé, il voulait maintenant la tiré dans la boue. Elle n’en avait pas envie. Elle en avait drôlement marre. Elle avait tellement mal et parce qu’il ne voulait plus d’elle, alors qu’il la laisse souffrir en paix, elle pouvait bien se débrouiller toute seule c’était ce qu’elle avait toujours fait, se débrouiller toute seule. Qu’il la laisse lui qu’il parte et retourne d’où il était venue, elle retournerait d’où elle était venu pas besoin de lui, pas besoin de l,avoir avec elle alors qu’il lui donnait la sensation d’avoir un pieu dans le cœur. Pas besoin de préciser à quel point cette sensation pouvait être désagréable. C’était la pire de toute sentir tout ce qui est en vous être paralyser. Mais quand il lui dit de laisser sa mère cadavérique Elle ne pu se retenir.

-NON!

Dit-elle en se levant d’un bon sans pour autant lâcher la main du corps de cette pauvre femme inerte. La jeune vampire c’était relever tellement vite qu’il avait été difficile de la voir bouger. Son regard avait changé. Oui, il y avait encore énormément de tristesse et de souffrance dans celui-ci, mais elle était en colère, elle était vraiment en colère. Quand il lui Parla de Laura. Son expression devint alors complètement livide, comme s’il venait de dire le nom d’un mort. C’était en faite encore bien pire. Leur mère n’apprécierait pas qu’elle fasse ce genre de chose. Bien sur que non, en faite non. Elle ne voulait simplement pas qu’elle fasse de scène en publique. Cela lui revint, bien sur. Pas une scène théâtrale avec des spectateurs. Dans le cas présent il n’y avait eut aucun témoins, pas besoin de s’affoler. Son regard redevint sévère et froid et elle laissa, enfin, tomber le corps de cette pauvre femme. Elle descendit alors les deux marches et marcha tranquillement avec un regard posé vers Le vampire aux yeux rouge. Les yeux roses de la jeune femme devinrent alors de la même couleur que les siens. Elle s’arrêta après quelques pas et huma l’air qui était amené par la porte ouverte. Pas de doute elle savait précisément où elle se trouvait, elle avait fait une sale course, il n’y avait pas à dire, mais cela avait de bon. Elle n’avait pas du tout à s’en faire, pas un brin. Elle toisa alors Jeremiah.

-Mère m’a dit de ne pas faire de scène…. Mais … Pour faire une scène ça prend des spectateurs, et il n’y en a pas.

Dit-elle d’un ton sec. Elle annonçait très clairement qu’elle se fichait complètement de ce qu’elle venait de faire, ou encore de comment elle l’avait fait. Il n’y avait pas eut de témoins donc pas de pots casser. Et s’il n’y avait pas de pots cassé, il n’y avait rien à ramasser.

-Et non. Non, je ne veux pas nettoyer, ce n’est pas mon problème! Qu’ils s’arrangent! Que la Cam s’arrange avec ça! Tu dois Bien l’avoir remarquer!? Tu dois bien le savoir non ?!?

D’un pas rapide elle se dirigea vers la porte passant à côté de Jeremiah heurtant son épaule à la sienne. Elle s’arrêta alors brusquement après quelque pas après l’avoir dépasser et se retourna. Ses yeux se plantèrent sur lui alors qu’elle restait figé là au milieu de la pièce recouverte de sang. Elle le regarda, un long moment avant de tomber à genoux en se remettant à pleurer. Attrapant son visage entres ses mains. Elle dit, tout en sanglotant…

-T’as pas le droit de me laisser…
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MessageSujet: Re: Do You Hear Me ?   Do You Hear Me ? Icon_minitimeLun 20 Juin - 18:25

Il n’y avait rien à comprendre et pourtant elle avait l’impression de raté un épisode, de se retrouver en plein milieu d’un série dramatique dans laquelle elle venait de se réveille de coma et qu’l s’était passé des tonnes et des tonnes de chose pendant son temps d’inconscience. Ce n’était pas tout à fait faux. Malgré cela elle ne voulait pas. Pourquoi avait-il fallu que tout cela arrive que s’était-il passé, pourquoi elle se retrouvait dans cette situation. Il y avait un élément, des éléments qui manquaient à sa version de l’histoire et apparemment Jeremiah ne voudrait pas le lui dire. Il se contenterait de rester vague de dire des grandes lignes qui ne lui dirait rien du tout. Cette pensée la fâcha, elle se mise alors à penser que c’était probablement ce qu’il voulait, qu’elle ne comprenne pas, qu’elle ne sache sur quel pied dansé, qu’elle se retrouve dans l’incompréhension la plus total pour la voir se débattre comme un diable dans l’eau bénite pour se débarrassé de cette souffrance qui la tu. C’était probablement son intension, elle se souvenait de beaucoup de chose, elle se souvenait de comment ils avaient été en couple, d,à quel point elle l’aimait, mais elle se souvenait aussi du comment elle l’avait traité au début, d’à quel point elle avait été horrible. Une garce, une pite, une salope, un monstre, c’était le cas, elle s’en souvenait très bien et c’était ce qui la dégoutait le plus. Pourquoi ce n’était pas ça qu’elle avait oublier au lieu de tout leur merveilleux moment. Mais non la vie, la mort la résurrection était ainsi faite. C’était toujours ses atrocité qui lui revenait en tête, mais elle avait changé, ne le voyait-il pas, ne le comprenait-il dont pas et elle, elle dans tout ça pourquoi ce n’était que cela qu’elle voyait.

Ça y est, voila, c’était pour cela, ce ne pouvait être que pour cela, la seule explication la seule raison, la logique même. Elle comprenait maintenant, ce n’était pas pour rien qu’elle ne se souvenait que de ça. Ce n’était pas pour rien que cette partie de son passé lui apparaissait aussi clairement. C’était pout cela qu’elle avait mal, qu’il lui faisait mal. La seule et l’unique raison de cette souffrance était une vengeance, c’était pure et dure de la méchanceté, de la malveillance, de la haine. Elle le savait la haine est proche de l’amour, elle le ressentait, elle le savait il l’était lui tout entier, l’exemple de cette citation. De la haine, il l’avait hais depuis le début, il l’avait détesté, il avait été jusqu’à lui faire penser qu’il l’aimait, qu’ils pourrait être heureux, alors qu’au fond il n’attendait que le moment, le moment parfait pour la briser, pour la rompre et la lacéré. Le moment ou elle ne pourrait plus rien faire, plus rien comprendre, mais non. Non, elle n’était pas dupe et loin de tout ignoré. La douleur, la haine, tout, ça avait été calculé attendu. C’était pour cela, tout s’expliquait, son attitude toujours aussi coincé, bien qu’il ait été à certain moment bon, gentil même à la limite, elle s’en souvenait de certain bon moment, mais non, pas assez. Pas assez comparé à tout ce qu’elle lui avait fait endurer. Et voila qu’il lui rendait la monnaie de sa pièce de manière vil et malsaine. De manière aussi destructrice qu’une bombe, elle explosait intérieurement. C’était donc cela, elle s’était dit aussi, elle l’avait toujours su dans le fond, mais elle avait été stupide, elle lui avait fait confiance alors qu’elle n’avait jamais fait confiance ;a personne. Elle n’aurait jamais du, elle aurait du resté à ce qu’elle avait décidé d’être.

Alors qu’il s’approchait d’elle sentait sa main tiède amener sa tête à son torse avec douceur alors qu’elle pleurait encore. Alors qu’il s’était accroupi à côté d’elle pour la consoler et lui rappeler qu’il était toujours là. Oui il était toujours là et c’était cela la pire, son être lui faisait mal, sa seule présence, et il le savait. Ça allait aller, oui bien sur, que ça allait aller. Pour lui tout devait aller bien, il devait être bien fier de son coup. Tout préparé, il devait avoir attendu ce moment avec impatience pendant bien trop longtemps. C’était sans doute pour cela qu’il restait là à contemplé son œuvre, à contemplé la beauté de son châtiment. Et elle, toujours immobile, les mains dans le visage, la tête accoté contre son torse, recouverte de sang. Oui elle était bien pathétique. Elle l’avait rendu comme cela tellement de fois, mais elle ne se laisserait pas faire de la sorte. Ses sanglots s’étaient doucement arrêté, elle s’était visiblement calmé, elle ne faisait plus aucun bruit, elle restait simplement immobile avec les mains toujours dans le visage pour le couvrir alors que ses yeux ouvert dans ses main devenait de plus en plus rouge jusqu’à être injecté de sang. Elle bouillait, elle qui était chaude de base était brulante. Pourtant elle ne dit rien elle se contenta de resté là, mais pas pour longtemps. Juste trouver la force pour se relever, pour l’agripper pour lui montré. Elle n’allait pas le laissé profité de sa vulnérabilité, elle était capable de se punir toute seule, pas besoin d’un monstre comme lui pour faire cela. Un monstre elle en avait été un, mais ce qu’il avait fait…. À cette pensé s’en fut trop pour qu’elle puisse contenir le tout.

D’un coup, elle agrippa Jeremiah par la gorge et le poussa par terre avec une vitesse qui lui donna une force monstrueuse. Elle lui écrasa la tête au sol en le maintenant fermement, assise par dessus se dernier, son corps frêle avait l’ait beaucoup plus intimidant seulement par le regard qu’elle avait, par ses crocs sorti, par son expression et la rage visible qui se lisait sur son visage. Le maintenant toujours par la gorge plus fort que nécessaire elle releva légèrement sa tête du sol pour la lui fracassé à nouveau. Et son poing, libre, alla s’abattre juste à côté de cette dernière brisant le carrelage en céramique. Elle le toisa, sans approché son visage du sien, parce que si elle s’approchait de lui, elle lui arrachait un partie de la mâchoire avec ses dents. Son ton de voix devint grave et presque bestial quand elle parla…

-Tu avais prévu ton coup c’est ça … Tu n’attendais que ça depuis le début.

Dit-elle d’abord sans trop procuré d’explication, mais la rage face à cet acte répugnant, renchéri par la douleur que cela lui faisait là fit sortir de ses gons alors qu’elle redonnait un autre coup de poing dans le carrelage déjà brisé faisant volé des morceau un peu partout. Sa main à la gorge de Jeremiah se resserra alors qu’elle lui gueulait au visage :

-C’était ça que tu voulais depuis le début, me faire souffrir, m’humilier autant que je l’ai fait!?
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MessageSujet: Re: Do You Hear Me ?   Do You Hear Me ? Icon_minitimeMer 22 Juin - 23:21

Alors que la rage, la colère se lisait sur chaque trait de son visage, par chacun de ses trait tiré et plissé par cette envie de lui arraché la trachée. Elle avait comprit, elle avait tout compris, du début à la fin, du moment où elle l’avait rencontré jusqu'à maintenant. Jusqu’au dernier moment c’est ce qu’il avait voulu, peut-être même avant ça. Si cela se trouvait il avait fait exprès d’attiré son attention dès le premier moment alors qu’elle se souvenait que trop bien de la manière dont elle l’avait embrassé la première fois. Elle se souvenait de la manière dont il lui avait rendu son baiser alors que quelque instant avant il l’avait menacé de son arme. Oui et encore aujourd’hui c’était la même chose, exactement la même chose, il lui prenait un baiser pour ensuite la poignarder de sang froid. C’était son plan ça avait toujours été son plan. Comment avait-e;;e pu même un seul moment imaginé qu’il aurait pu oublier tout ce qu’elle lui avait fait subir. Elle l’avait traité en chien, elle l’avait utilisé, manipulé et humilié et ensuite il se serait découvert miraculeusement une flamme pour elle. C’était ridicule, plus elle y pensait et plus elle trouvait cela complètement absurde. Elle avait été sotte, stupide, vraiment une véritable imbécile. Pas étonnant qu’il passait son temps a l’appeler de la sorte. Bien sur qu’elle beau petit nom d’amour que d’insulté l’autre avec tendresse. Et malgré cela elle l’avait cru, elle le pensait affectueux et amoureux. Vraiment quelle sotte elle avait pu être, juste de la manière qu’il lui lançait ses je t’aime `la figure, comme une corvée, oui effectivement, elle avait du être une fucking corvée. Au moins elle espérait pour lui qu’il avait pu en profité pour prendre son pied de manière régulière. C’était probablement la seule chose à laquelle elle était bonne à ses yeux.

Néanmoins, lorsqu’elle le vit, lorsqu’elle aperçu la commissure de ses lèvres s’étiré, lorsque ses deux petites fossettes apparurent sur ses joues et que finalement il parla, son expression crispée par la rage s’envola. Tous ses traits se détendirent, devenant livide, inexpressif, non malgré cette inexpression il y avait un brin de tristesse. Elle avait néanmoins espéré qu’il lui dise le contraire. Qu’elle délirait, qu’elle était complètement stupide et que c’était juste un truc pas rapport, mais non, elle avait vu juste, et il lui avouait sans vergogne. Alors que le rouge de ses yeux tomba radicalement à un rose pâle elle resta là, à le tenir, sans bouger, sans forcer, seulement à le fixer et à l’écouter. Alors qu’il s’enfargeait dans ses mots devant reprendre sa phrase. Pas quelqu’un quelque chose… elle le dégoutait donc à ce point. Elle était à ce point monstrueuse et ignoble qu’il ne la comparait même pas à un être, mais à une chose. Un objet que l’on utilise et que l’on jette lorsqu’on en a fini. C’était tellement … blessant, dur et …. Enrageant. Mais sur le coup, au moment ou il prononça ces paroles elle ne pu ressentir de la colère, juste une profonde douleur, qui malgré son visage livide se percevait, non pas par son expression, mais seulement par ses yeux, la manière dont elle le regardait, la manière dont ses yeux brillait, comme si elle avait les yeux humides. Mais non, elle était un vampire et les vampires ne pleurent pas, à moins qu’ils utilisent leur sang pour, mais elle l’avait déjà assez fait, et dans l’instant présent elle ne se souvenait même plus de comment l’on commandait son corps pour cela. Elle se repassait ces dires en boucle dans son cerveau.

Cela lui prit un moment, mais finalement, la méchanceté de ses dires fini par l’atteindre. C’était plus que de la méchanceté, c’était simplement dégueulasse. Et après c,était elle le monstre? La chose? Ses yeux virèrent au rouge, un rouge sanguin, foncé, ses pupilles se dilatèrent, mais elle ne bougea pas, son expression resta la même. Mais l’atmosphère avait changé. Ce n’était plus de la tristesse, mais de la haine pur et dure. La passion dans la haine peut être violement dangereuse. Doucement, vraiment doucement, elle pencha la tête camouflant ses yeux derrière ses cheveux qui tombaient devant son visage. Elle se replaça doucement, se redressant un peu, comme prête à se lever, mais non. Avec une brutalité surprenante elle resserra sa poigne sur la gorge de Jeremiah, de celui qu’elle avait aimer avec passion. Et avec la même passion qu’elle l’avait aimé elle allait le détester. D’un coup, plus rapidement que probablement prévu Elle se releva et le releva par le fait même. C’est avec une grande violence qu’elle le projeta sur l’un des murs de la maison, ne lui donnant même pas le temps d’atteindre celui-ci elle était déjà sur lui et c’est en plaquant son avant bras sur son sternum elle l’encastra littéralement dans le mur. Faisant tomber les cadres et biblio et faisant vaciller les étagères. Elle resta dans cette position, un moment avant de remonté son visage et son regard à lui. Son regard rouge était à vous en donner froid dans le dos alors qu’elle n’avait presque pas changé d’expression, ses sourcils étaient simplement légèrement froncé, comme si elle était contrarié, mais c’était plus, beaucoup plus que de la contrariété. Comme l’on dit, les toréadors ne font rien sans passion, que ce soit aimer ou haïr. C’était ce que Jeremiah allait découvrir à son grand malheur.

D’une voix pourtant très douce et basse elle lui dit …

-I loved you…

Puis elle le lâcha, se recula de quelque petits pas, serra les poings et les dents et le regarda à nouveau, elle ne faisait que commencer le défouloir. Elle Hurla En amorçant le premier coup d’une série. Tournant sur elle-même pour lui asséné un brutal coup de pied en plein ventre pour le renfoncer encore plus dans le mur. La jeune vampire allait lui faire traverser. Après son premier coup de pied elle se recula. Difficile à suivre, sa rapidité était démente, tout simplement démente, agissant sous la haine et la colère, elle ne contrôlait pas du tout sa célérité. Elle lui fonça littéralement dedans, sans ménagement, lui faisant effectivement traverser le mur alors que dans la traversé elle l’agrippa pour le poussé encore plus loin. Le tenant de ses deux main par le col pour lui asséné un coup violent sans retenu avec ses deux pieds. La jeune femme atterrie en roulant au sol. Malgré toute la colère qui la rongeait, elle prit tout de même le temps de se relever tranquillement. Arrachant les rubans de ses cheveux. Elle se secoua un peu, pour retiré la poussière de plâtre et les débris sur elle. Regardant un coup autour d’elle, ils étaient maintenant dans un chambre. Elle se tourna finalement vers Jeremiah. Lentement elle commença à marcher vers lui. Comme dans ces films d’horreur ou le méchant marche mais que l’on ne peut y échapper. Doucement elle lui dit…

-Après tout tu as raison … je ne suis bel et bien qu’un monstre…
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MessageSujet: Re: Do You Hear Me ?   Do You Hear Me ? Icon_minitimeJeu 23 Juin - 20:06

Ça avait brassé, une chance que les voisins n’étaient pas proche et que c’était en plein milieu de la journée parce que sinon ils auraient surement appeler la police pour le grabuge. De quoi réveiller toute la rue. C’était complètement absurde, la jeune femme au rouge sanguin, cramoisie avait littéralement explosé de violence, dans toute sa rage et sa haine passionnel. Il l’avait détesté au point de la faire souffrir de la sorte, elle allait le faire souffrir aussi, il n’avait encore rien vu, ce n’était que le début de l’histoire, le début de la scène. Il l’avait traité de monstre, il n’avait décidément rien vue, rien vu du tout. Accroche-toi bien Drysdale, tu vas en avoir de besoin. Si elle ne le tuait pas sur le champ, elle finirait par le tuer à la longue, finissant par donner le coup de grâce et frapper comme dans un sac de sable troué qui se déverse au sol. À ce moment elle aurait peut-être des regrets, peut-être se remettrait-elle à pleurer, mais là seule image de lui se faisant tuer de ses mains ne lui était même pas venu en tête, beaucoup trop sous l’emprise de la rage pour imaginer quelqu’onque répercutions à ses actes. Juste le faire de les mettre à l’œuvre lui faisait un énorme bien c’était tellement thérapeutique, mieux qu’un cours de relaxation ou on vous apprend à respirer et à vous concentrer sur les énergies positives, connerie, la vrai détente c’est de faire passer sa source de stress et de colère à travers un mur en le voyant pisser le sang. Oui parce qu’il savait, c’était de toute beauté, de toute beauté, vraiment. Elle en était complètement recouverte, mais n’avait pas une seule égratignure, et ne comptait pas en avoir une seule non plus.

Elle le regarda, debout, alors qu’il se relevait, parce que oui cet enfoiré se relevait, de peine et de misère, ce qui aurait du lui arraché un sourire, mais non, rien. Elle resta complètement neutre, même si ses yeux en disait long sur ce qu’elle pensait, sur ce qu’elle ressentait, son visage restait totalement neutre, ou presque à peine un peu froncé comme contrarier. Mais le voir ainsi se relever la fit tout de même réagir, elle arrêta, arrêta son pas lent en sa direction, elle se planta comme une statue souillée et le regarda s’aider du lit pour tenter de se tenir debout sur ses jambes, c’était tout simplement pathétique, il était pathétique, il allait lui payer, il allait payer le prix fort, le simple fait de penser à ce qu’il lui avait dit, à ce qu’il lui avait avoué la faisait fulminer, alors qu’elle bouillait littéralement, elle tremblait. Ses mains détendues en apparence tremblaient. Il ne devait pas trop en dire s’il tenait à la vie, il ne devait pas trop en rajouté, il en avait déjà assez dit pour la faire réagir de la sorte, pour la brisé, la détruire en totalité. Alors qu’elle s’était sentie trahis, mourir au fur et à mesure que ses commissures de lèvres s’étaient étirées pour la regarder et lui avouer ces atrocités plus effroyables qu’elle n’aurait pu l’imaginer. C’était fini, complètement fini, elle en avait marre elle allait lui étamper ses propre mots sur le derrière de la tête et en terminer avec toute cette merde, il voulait se débarrasser d’elle, il allait être servis, elle allait lui faire cet honneur. Il n’avait même pas idée de ce qu’elle allait lui faire subir, même pour elle, dans l’immédiat c’était assez nébuleux, tout était comme embrouiller par la haine qu’elle ressentait, comme tout nouvellement dans son être tout entier.

C’est alors qu’elle se remit à marcher alors qu’il la confrontait, se ramener, lui ramener et lui monter la vraie monstruosité qu’elle était. Il lui faisait bien trop plaisir. Sans pour autant réagir, elle reprit sa marche, fit un pas, puis un deuxième puis …. Elle avait foncé, d’un bond, célérité, elle lui enfonçait ses doigts dans le corps, sous le sternum le tout, avec l’impulsion en le plaquant une nouvelle fois contre mur faisant presqu’explosé la commode sur laquelle il était tombé. Son regard se tourna vers lui alors que rapidement elle retira sa main de sa chair froide. D’une voix calme et douce elle dit…

-I’m suprise you wanna dance.

En attrapant son poignet elle le fit valser jusqu’à l’autre bout de la pièce. Elle n’entendit que le bruit qu’il fit en heurtant probablement un meuble. Elle resta face au mur pendant un instant. Relevant sa main à son regard pour la constaté pleine de sang. Son cerveau compris finalement qu’elle pouvait probablement le tuer, elle se retourna pour le regarder… Et s’il décidait que de l’avoir simplement détruite ne suffisait plus, s’il décidait que … non elle avait une meilleure idée. À ce moment, à cette pensé un sourire s’afficha sur ses lèvre souillé par le sang humain. Dans un mouvement lent elle se retourna elle le fixa, laissant doucement retomber sa main ensanglanté le long de son flan, elle posa ses yeux sur Jeremiah, ses yeux rouge carmine devenue écarlate et claire. Encore une fois elle marcha vers lui, mais ne prit même pas la peine d’utiliser sa vitesse pour se rendre à lui, elle s’y rendit d’un pas rapidement normal. Elle l’agrippa par le crane et le traina pour l’amener sur le lit. Ce serait délectable, dans le sens propre du mot.

Une fois Jeremiah installé sur le lit, elle y monta aussi, se positionnant sur lui. Elle l’agrippa par la gorge serrant de ses ongle griffue, les rentrant légèrement dans sa chair, son sourire faisait froid dans le dos. Pas comme celui de Jessy, mais pas très loin, en faite c’était simplement le sourire d’une personne brisée qui a trouver le moyen parfait de se venger. Elle le regarda un moment et leva sa main recouverte de son sang au niveau du ventre de Jeremiah, elle remonta doucement, faisant marcher ses doigts sur son torse jusqu’à ce qu’elle atteigne le col de sa chemise. D’un coup, elle la força, faisant péter les boutons en l’ouvrant. Exposant le torse du vampire blessé sous elle, elle passa doucement sa main brulante sur celui-ci jusqu’à sa plaie. Laissant ses doigts baigner dans le sang de ce dernier avant de les remonter doucement sa main ensanglanté, dégoulinante à ses lèvres pour la lécher. Comme prévu, c’était délicieux, ce serait un vrai bonheur. Elle resserra sa poigna à sa gorge et en haussant un sourcil elle bougea, agrippant l’une des cuisses du jeune homme pour le maintenir tranquille sans se retenir de lui enfoncé ses ongles dans la chair. Elle se pencha alors sur ce dernier pour lécher sa plaie, Une seule gorgée devrait suffire. Elle ne devait pas exagérer, juste assez pour s’assurer que rien ne tourne mal par après. Mais faisant cela elle ne put se cacher qu’il allait lui manquer, elle le trouvait dégoutant, elle le détestait, l’haïssait, mais … Remontant doucement son visage vers celui du jeune homme en faisant glissé doucement ses lèvres brulante et sanguine sur son torse elle lâcha sa cuisse pour remonter sa main également, la laissant glisser le long de son corps. C’était étrangement sensuel.

Finalement, en se pressant contre lui, elle laissa sa gorge pour attraper ses deux poignets et les lui plaqué solidement en haut de la tête pour qu’il ne bouge pas trop. Mais elle avait besoin d’une de ses mains. Violement, elle enfon¸va ses griffe au travers de ses poignets pour pouvoir les lui tenir avec seulement une seule main. Aussi étrange que cela puisse paraître de sa main maintenant libre, elle détacha sa cravate tachée de sang, elle défit sa blouse avec vigueur et jeta un œil à Jeremiah en souriant, un regard … pouvant être angoissant, elle avait clairement une idée derrière la tête… mais dans la situation, ce qui semblait était d’autant plus étrange … elle dit, doucement …

-Just in case you decide to change your mind…

Cela n’aidait probablement pas, mais elle ne voulait surtout pas mourir, pas question, elle allait vivre et lui montrer à quel point elle pouvait être monstrueuse et quand elle se tannerait, quand elle en reviendrait, elle ne voulait pas risquer de se faire poignarder dans le dos. Doucement et très sensuellement, elle remonta sa main à son cou, et de deux doigts, elle enfonça ses ongles griffus. Faisant saigner la plaie assez abondamment sur le menton de Jeremiah. Il devait en boire. Elle agrippa sa mâchoire et se rapprocha de ce dernier pour qu’il n’ait pas d’autre choix….
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MessageSujet: Re: Do You Hear Me ?   Do You Hear Me ? Icon_minitimeSam 25 Juin - 23:31

Lâche-moi, lâche-moi, lâche-moi, il allait brailler ça encore longtemps ou s’il allait enfin finir par se la fermer. C’était comme un putain d’enfant, un sale gosse qui n’a pas ce qu’il veut et qui répète sans cesse la même putain de chose pour réussir à la longue ce qu’il veut. Décidément elle n’aimait pas les enfants. C’était bon qu’à kicker ou alors qu’à vider sans trop faire de drame. Certes il y en avait des moins pires que d’autres, par exemple ceux qui avait été bien élevé par leurs parents et qui ne chialait pas sans cesse pour un oui ou pour un non. Vraiment, mais c’est vrai lui n’avait pas eu de parents pour l’élevé c’était pour ça qu’il était aussi merdeux et emmerdeur. Encore à l’âge adulte il continuait à faire chier le peuple en chialant quand il n’avait pas ce qu’il voulait. Elle allait l’éduquer elle, lui apprendre les bonnes manières et le faire taire une bonne fois pour toute. Arrête de te plaindre sale gosse et endure ce que tu as provoqué, parce que oui, au fond, en vérité c’était sa faute à lui. Juste sa faute, il était le fautif dans tout ça, celui qui avait commencé cette mise en scène et celui qui l’avait fait plonger en premier et qui l’avait transformé en monstre. Il était à l’origine de sa monstruosité et malgré ça il la châtiait pour ce qu’elle avait fait à cause de lui enfant mal élever, elle allait lui apprendre à se taire et à répondre de ses actes, par la force, parce que ce n’était que la seule manière qu’il comprendre, elle le connaissait, du moins elle pensait le connaitre, elle espérait le connaitre assez bien pour lui faire regretter, gravement toutes ces conneries, vacherie qu’il lui avait fait subir probablement par pur égoïsme.

Elle lui tenait fermement la mâchoire pour qu’il avale son putain de sang, plus que quelque gouttes franchement, mais cet enfoiré ne se la fermais toujours pas, il allait finir par la mètre tellement en rogne qu’elle allait lui arrache sa putain de gueule. Elle du se retenir de toutes ses force pour ne pas lui enfoncé ses griffes dans les joues, vraiment c’était tentant, ou alors juste lui péter la mâchoire, il ne pourrait plus parler pour dire ses putains de connerie. Débité autant de débilitée en si peu de temps ce n’était vraiment pas donner à tout le monde, il avait vraiment un don. Elle resserra néanmoins sa poigne sur sa mâchoire, par jusqu’à lui briser les os, même si ça lui tentait, mais elle la referma pour qu’il ne puisse plus bouger la tête ou alors la tourner, peu importe, il allait rester en place et avaler ce putain de sang. C’est d’ailleurs ce qu’elle lui dit. Elle tourna sa tête face à la sienne en lui disant, vraiment irrité…

-Shut-up and suck it!

D’un coup elle se foutue la plaie directement sur ses lèvres pour qu’il n’est pas le choix et s’il voulait morde et bien qu’il morde, au moins il serait trop occupé à boire pour dire des conneries. Une impression de déjà vu mon cul la première fois c’était pas du tout comme ça … C’est alors qu’une scène lui revint en tête. Ses yeux se perdirent un peu dans le vague alors que sans même s’en rendre compte elle relâchait légèrement sa poigne sur la mâchoire de Jeremiah. Elle ne lui laissait pas vraiment le lousse pour bougé, mais disons que ses ongles étaient moins sur le point d’entrer dans sa chair. C’était vraiment des plus désagréable, ce qu’elle vu, ce souvenir…

Tout, dans les moindres détails, elle les revit, elle en eut presque envie de vomir tellement c’était clair dans son esprit, une impression de déjà vu. Ce bureau qui avait revolé juste à côté de sa tête pour fracturer la fenêtre, les morceaux de verres qui s’étaient inséré dans sa chair. Cet air, Son visage, son expression. C’était horrible, tout simplement horrible, lui qui marchait vers elle, l’agrippant par les cheveux pour la tirer, la trainer comme on traine une pute. Il l’avait traité de la sorte aussi, plusieurs fois. Alors qu’elle avait tenté de se débattre il avait une force inhumaine, tout simplement terrifiante. Alors qu’il la plaquait contre un bureau lui fracassant la tête à plus une reprise contre la surface dure de celui-ci. Elle en ressenti presque la douleur, cette sensation que son cou va se brisé alors qu’il la tirait vers l’arrière avec ses cheveux. Ce n’était pas des reines, il était horrible, encore plus qu’elle ne le pensait et c’était elle le monstre. Vraiment alors qu’elle sentait presque ses main sur ses hanches dont une qui glissait pour se débarrassé de sa jupe, elle frissonna de dégout. Pendant un moment elle en ferma les yeux, ne voulant plus rien voir, mais tout continua de défiler devant ses yeux. Encore et encore Sentant ses dents s’enfoncé dans sa chaire. Se revoyant tomber au sol presqu’inerte en le suppliant de l’excuser, il lui assénait un coup de pied au ventre… encore ses cheveux, une pute, une poupée de chiffon. Elle le réentendit rire, elle pu même s’imaginer son visage à ce moment, alors qu’il en avait usé comme bon lui semblait, un monstre, il y avait bel et bien un monstre ici, mais ce n’était pas elle. Elle en était certaine maintenant, le véritable monstre ce n’était pas elle.

Vigoureusement avec une envie flagrante de vomir elle se détacha de Jeremiah tombant en bas du lit et … oui elle vomi, du sang. Toussant comme si c’était douloureux, et ce l’était, comme si son intérieur allait sortir en même temps. Dégueulasse, autant la vision que la sensation. En plaçant sa main devant sa bouche et une au sol elle prit un moment pour retrouver sa contenance. Après un petit moment elle se redressa, vraiment horrifier, elle ne regarda pas Jeremiah, elle était encore penché vers l’avant, pas totalement relevé. Puis d’une voie maladive elle répéta…

-…Une impression de déjà vue ….

Il se moquait d’elle, c’était une blague, une mauvaise blague, elle en avait assez que la vie, la mort, la merde lui joue des blagues de la sorte, ce n’était pas drôle et c’était loin de l’être. Vraiment, elle en avait marre de toujours tomber dans des merdes de la sorte et par-dessus tout des merde provoqué par cet enfoiré qui s’était acharné à faire de sa vie un véritable enfer. Bravo il avait réussi, il s’en était chargé personnellement, pas besoin d’en dire plus. Finalement elle arriva à se relever, péniblement sans regarder Jeremiah elle lui répondit à son impression de déjà vu …

-Ça manque un peu de sodomie et d’arrachage d’épaule avec les dents, tu ne trouve pas …

C’était hors de question qu’elle le regarde, elle trouvait cela beaucoup trop dégueulasse et elle se trouvait tellement idiote, stupide, espèce de cruche, il pouvait bien t’appeler sans cesse comme ça c’est ce que tu es. Tu as réussi à tombé dans son panneau même après ça. Plus pour elle-même que pour lui elle ajouta doucement …

-j’en reviens pas que je me suis fait avoir… après ça … je suis qu’une pauvre imbécile… Et après c’est moi qui suis censé être un monstre…
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