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 Dog Days are Over [pv]

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MessageSujet: Re: Dog Days are Over [pv]   Dog Days are Over [pv] Icon_minitimeJeu 8 Sep - 23:11

Vous savez la capacité que les enfants ont à pouvoir oublier très vite les situations traumatisante en les mettant de côté dans leur cerveau, les embarrant quelque part et jetant la clé très loin? Et bien, c’était ce que la jeune femme avait fait. Si vous lui demanderiez, elle ne serait pas en mesure de vous répondre parce qu’elle ne se souvenait plus, non en faite, c’était plus que ça, elle l’avait tout simplement effacé de sa mémoire. Rayé, barré, coulé, voila ce qui était arrivé avec … avec quoi déjà? Même elle ne pourrait vous le dire. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle s’était réveillé de torpeur un après midi et avait été s’acheter un nouveau veston pour une raison qu’elle ne connaissait pas. Malgré tout dans sa tête la raison plausible était qu’elle l’avait tout simplement perdu. C’était bête, mais ça lui arrivait d’être vraiment très distraite, donc ce n’était, en même temps, pas très surprenant quand elle y repensait. Bon peu importait les choses un peu bête qui lui arrivait, elle était allé s’acheter un nouveau veston et avait continuée à vivre avec aisance. Profitant de son état de totale liberté pour sortir à presque tous les soirs. Elle s’était saoulée à tous les soirs aussi, vidant de pauvre ivrogne de leur sang pour ingérer l’alcool. Ça avait été trop la coche, elle n’était pas rentré une fois dormir, par besoin de toute manière. Et puis à qui ça pouvait déranger qu’elle mène une vie pareille. Un soir dans ceux là elle s’était pognée avec un vampire de la Cam. Alors qu’elle était en train de vider un gars de son sang en plein milieu de la piste de dance, ce pauvre connard de wanna be n’avait pas trop apprécié. Ça s’tait suivis en figth qui l’avait vraiment défoulée.

C’était avec ce mode de vie sans queue ni tête qu’elle redécouvrait le plaisir d’être seule, enfin, pas dépendante de personne, n’ayant besoin que d’elle-même pour pouvoir subvenir à ses désirs, ses envie, ses caprice. Il n’y avait qu’une seule personne qui était encore importante pour elle, une seule personne qui comptait. C’était son frère, elle aurait probablement passé du temps avec lui si elle avait pu, mais il était ailleurs, à l’extérieur du continent pour un bout de temps. Donc sans attache ni encre elle s’en était donné à cœur joie. Une nuit alors qu’elle avait rencontré quelque autre sabbat ils s’étaient payer un trill jusqu’en Angleterre pour participer à un gros, gigantesque bain de sang. Ça avait été trop la coche, trop la fucking coche. Elle n’avait jamais eut aussi de plaisir depuis, elle ne se souvenait même plus quand. Ils avaient été de retour le lendemain. Elle avait été fatiguée, exténuée, la première fois depuis, depuis quand déjà, probablement jamais. Mais ce n’était pas une fatigue qui donne envie de dormir, non plutôt le genre de fatigue qui vous fait entré en un état de zenitude. C’était ça le mot! La suite de sa semaine après cela fut particulièrement calme, elle sortait encore à tout les soir, mais elle ne faisait plus autant de connerie, c’était une espèce de petite relaxante pour la vampire. Cours tranquillos et des soirées à l’extérieur avec tout dépendant des soirs, des alcolos comme souper ou des dudes beaucoup trop péter pour leur propres bien. Elle ne se souvenait pas d’avoir déjà prix de l’extaze, mais son expérience ce soir là fut planante. De quoi vous rendre accros au petit buzzer des club de douche bag, qui entre deux tunes techno vont ingéré des petites pilule qui leur font voir la musique.

Néanmoins le lendemain la routine revint et là, elle devrait être un peu plus sérieuse, elle était jumelé à une fille pour une travail d’équipe. Il en avait parlé pendant le cours, sympa la fille quand même. D’ailleurs les deux filles continuèrent de parler même après le cours, s’arrêtant dans un semi couloir extérieur. Elles jasaient de tout et de rien en faite, c’était marrant. C’était fou à quel point une humaine pouvait être intéressante dans ce qu’elle racontait. Une chose qui était absolument sur en tout cas c’était qu’elle ne s’attendait pas à ce que ce déchet de la société vienne l’emmerder. Elle ne l’avait pas vu venir puisqu’il était arrivé dans son dos. C’était le regard de groupie fangirl de son interlocutrice qu’i l’avait averti d’un truc qui était derrière elle. Pas besoin de dire que le regard de la fille changea quand ce pauvre rejet lui dit un truc auquel même elle ne revint pas. Elle le regarda comme s’il venait de dire la pire des inepties au monde, ce qui n’en était pas loin. Mais qu’est-ce que ce pauvre con pouvait bien lui vouloir, foutre en l’air sa seule vie sociale? La vampire aux yeux rose l’attrapa par le poignet avec un regard d’excuse envers son interlocutrice et traina l’autre vampire plus loin. Elle allait lui en faire elle des je veux être ton chien encore. Une fois plus loin elle le toisa visiblement en colère. Elle lacha son poignet comme dégouté d’avoir du y toucher. Pui elle lui cracha ses mots à la figure.

-Mais t’es complètement malade!? Sérieusement Get Lost Fucker! Et viens même plus me reparler!

Elle avait ensuite tourner les talons sans plus attendre pour retourner s’excuser auprès de l’autre fille qui avait commencé à tourner les talons. Juste à temps, elle n’avait pas eu le temps de se sauver.

Journée ordinaire mis à part ça, le fait qu’il n’insiste pas sur son délire complètement débile rendit l’incident vraiment anodin de telle manière qu’elle n’y avait pas plus prêté attention. Elle avait même oublié après son cours de l’après midi. Ça avait été cours, mais cool, c’était le genre de cours complémentaire dans lequel elle apprenait vraiment quelque chose. C’était passionnant. Vraiment elle parlait déjà beaucoup de langue, mais pas celle là et l’apprendre était un vrai bonheur. C’était complètement fou à quel point dans tout ses autres cours elle était une élèves inattentive, complètement passive, qui ne semble pas écouter du tout qui ignore les questions du prof et les exercices, mais qui se tape des scores; alors que là, elle était attentive passionné, en faisant toujours plus que pas assez. Vraiment elle était la chouchou du cours, alors que tout les autres prof devait, non ils la détestaient probablement tous. Même si elle faisait monter le moyenne du cours. Elle avait donc très bien fini sa journée de cours. Il y avait un party en plus pendant la soirée, ce serait de plus une super journée quand elle pourrait aller profiter de pauvres petites victimes innocente et inconsciente qui laisserait leur cou trainé à sa porté, oups, une petite morsure est si vite arrivé quand on ne fait pas attention! Il fallait quand même être prudent dans ce genre de soirée qui sait sur ce que l’on allait tomber. Surtout quand Karmina lolth était dans la place. Si elle était de bonne humeur il pouvait peut-être y avoir un chanceux, mais sinon c’était pleine de petite morsure pour gouter les différente sorte d’alcool. Hey c’était pas parce qu’on était une vampire qu’on ne pouvait pas s’amuser comme tous ces brebis!

Rentrant à sa chambre pour se changer et mettre un truc plus confortable qu’une putain de minijupe de pute, elle resta complètement figé une fois la porte ouverte. Elle ne remarqua pas Jeremiah sur le coup, non en faite ce qui la frappa fut tous les trucs à terre, le brouhaha le désordre chaos, nommez le come cous voulez, ça n’avait juste pas de bon sang à quel point s’était un putain de foutoir. La fenêtre était pétée, la lit de sa coloc, merde pour ce qu’il en restait, quoi elle avait décidée de refaire la déco? What the fuck qu’elle avait revirer toutes ses affai… Elle repéra alors Jeremiah, Elle le reconnu à sa peau beaucoup trop blanche et à ce putain de regard rouge qui perçait d’entre ses mèche de cheveux noir. Elle ;e toisa, pas en colère, elle rageait, bouillonnait. Qu’est-ce qu’il avait foutu, elle allait le tuer, elle allait le fucking démembrer et le donner en pâté à des putains de crocodile. Elle entra doucement dans la chambre, refermant la porte derrière elle. Elle remarqua enfin que ce pauvre con était en sous-vêtement, mais qu’est-ce que ce taré malade mental faisait en putain de boxer sur son lit. Elle s’approcha lentement, avec la ferme intension de lui faire regretter son geste, non plus que ça, toute sa vie, sa non vie, tout. C’était plus qu’une simple vengeance, là il avait tout simplement dépassé les borne, elle en avait assez de lui. La jeune femme en avait assez de toutes ses putain de conneries, c’est bon sa vie il l’avait déjà gâché tout ce en quoi elle l’avait cru, quoi ce n’était pas assez? Ce n’était pas assez pour lui ça lui en prenait plus? Ça lui prenait plus évidement, comment aurait-il pu se contenté de juste ça?

Un détail attira alors son attention. Un truc de métal relié à son poignet. C’était une blague pas vrai? Maudit que le monde et l’univers aimait lui faire des jokes pas drôle de manière à lui rendre la vie impossible, vraiment elle commençait à en avoir un peu marre quand même. Mais non! Ce n’était pas une blague de débile léger avait vraiment prit la menotte et s’était attaché au lit. Elle fut rendu juste devant le lit, alors que sa main allait toucher délicatement à la menotte attachée au barreau de son lit. Puis elle tourna le regard, un regard noir, vraiment menaçant vers Jeremiah. Elle le regarda un long moment. Puis finalement elle fini par exploser. Pourtant elle lui parla avec une voix relativement calme, mais tremblante de colère.

-À quoi tu joue Drysdale. Si tu crois que je trouve ça drôle …

D’un coup, elle attrapa la chainette près de la menotte attaché au poignet du vampire et la tira violement vers elle. Elle éleva un peu le ton pour lui dire :

-Si tu veux te faire dompter, j’vais te dompter moi enfoiré!

Puis la frustration sortie pour de bon alors qu’elle lui hurlait au visage, canine sortis et yeux viré au rose rouge, les pupille rétractées.

-Stop messing around with me And get the fuck out, Get lost You fucking Jerk!
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MessageSujet: Re: Dog Days are Over [pv]   Dog Days are Over [pv] Icon_minitimeMer 14 Sep - 3:08

Elle avait lâché la chaine dans un mouvement pour le repousser. Ce taré de malade mental était en train de péter un plomb, l’état de la chambre en était une preuve flagrante. Elle l’avait cru taré quand il était venu lui demander d’être son chien encore. Mais c’était quoi son problème, il l’avait détruite, il l’avait utilisé pour se venger de ça et là il voulait s’y replonger? Non franchement c’était complètement ridicule. C’était encore une manière de la faire plonger, de la manipuler, de la rendre encore plus débile pour la briser, de nouveau. Tout ce que cet enfoiré de ses deux avait en tête c’était de la rendre inerte, de la tuer mentalement, moralement, socialement même, elle en était certaine. Comment ça aurait pu être autrement de toute manière. De plus, en toute honnêteté qui voudrait être réduit à un rang comme ça, qui voudrait vraiment être traité comme un animal. Enfermé et maltraité parce qu’évidement elle savait qu’il ferait exprès pour ne pas être gentil si elle acceptait. Ce qu’elle ne ferait pas, jamais, même pas pour tout l’or, tout l’amour du monde, jamais. Des choses dégueulasse elle en avait faite beaucoup, elle en avait fait sombrer plus d’un, mais elle ne ferait plus ça. Non, elle avait fini, elle serait une autre personne, une autre vampire. Sans être une gentille fille elle serait bien mieux, elle s’aimerait cette fois, elle ne serait plus seule, plus jamais. Ce n’était pas parce que tout lui rappelait sa présence qu’elle s’ennuyait de lui et aimerait que tout redevienne comme avant. Dieu du ciel, seulement le diable lui-même serait assez maso pour se refoutre dans une situation comme celle dans laquelle elle était, avec un manipulateur, abuseur et vil. Avec un putain de monstre comme compagnon de vie, jamais dans mille ans.

Maintenant qu’elle ne l’avait plus elle était bien, elle était contente qu’il soit partie. Maintenant elle n’avait pas à se demander s’il l’aimait, elle le détestait. Il ne ruinerait plus sa vie. Du moins c’était ce qu’elle croyait, c’était ce qu’elle s’était dite, c’était ce qui était prévu. Mais non, évidement, ce n’était pas ce qui se passait. Elle aurait du s’en douter, rien ne se passait jamais comme elle prévoyait. Elle ne faisait plus beaucoup de temps, se laissant porter par l’impulsion du moment et c’était vraiment le meilleur moyen de vivre. Sans tracas sans plan, juste de laisser guider par le courant et de sauter sur les chances et occasion. Mais la seule choque, l’unique chose qu’elle s’était dit, qu’elle avait prévu ne se passa pas comme espéré. Évidement le destin était une grosse salope qui se moquait bien d’elle lui aussi. Dans ce cas elle avait un message pour lui, s’il pensait pouvoir diriger ça vie elle lui donnerait un message aussi clair qu’à cet imbécile de première. Vraiment quel idée brillante de venir tout saccager et de se menotté au lit, bravo elle allait lui donner un os. Ho non c’était vrai c’était exactement ce qu’il voulait, peut-être qu’en lui rentrant dans le cul, inexplicablement elle se dit non. Trop peur qu’il aime ça et en redemande pour une raison vraiment très étrange qu’elle ne s’expliquait pas, mis appart par le fait que ce soit vraiment en enculé. Bref la colère dans laquelle il avait réussi à la plongé était palpable. C’était difficile d’être plus en rogne qu’elle en ce moment précis. Quoi qu’elle avait déjà fait pire. Mais la chambre était déjà assez en bordel, si elle devait en plus le faire passé par le mur pour le sortir de sa chambre, là ce ne serait juste plus drôle.

D’ailleurs plus elle se rendait compte de l’état de la chambre et plus elle se demandait comment elle allait faire pour expliqué ça à sa coloc, l’enfoiré s’en était grandement pris à ses chose à elle en jetant même par la fenêtre? Le con! Voila c’était la fin de sa colocation. Le pire c’est que cette fille aurait pu lui faire un bon diner potentiel, quitte à même peut-être être une copine. Mais non évidement ça elle n’y avait pas le droit. Et vraiment cette Mylène avait beau être un mouton près pour l’abattoir, elle n’avait pas à subir les trips d’enfoiré de Drysdale qui pétait une coche en lui mettant sous le nez le truc le plus abjecte et le plus horrible qu’elle avait fait. Le traiter en chien. Si c’était le cas c’était surement exactement ce qu’il voulait faire. Il voulait la faire passer pour un monstre, lui prouver qu’elle en était un. Et quoi? Il pensait qu’elle allait accepter son offre au bout du désespoir? Non. Pas question qu’il lui donne le rôle du monstre abuseur encore une fois. C’était tout simplement hors de question, elle avait eu ce masque et ce rôle assez longtemps, elle n’en voulait plus à présent. C’était assez. La jeune femme aux cheveux noir violacé en avait fini avec ce scénario et elle ferait comprendre à Drysdale que lui aussi devrait. Mais au lieu de simplement lui crier après, elle serait mieux de lui faire comprendre qu’elle avait vu clair dans son jeu. Si elle continuait à crié ça ne servirait à rien, aussi bien simplement lui dire que c’était assez. La fin une bonne fois pour toute, la sainte paix en d’autre terme.

-Belle tentative de vouloir me faire jouer le rôle du mo….What The Fuck Drysdale !!??!

Alors qu’elle croyait qu’il renonçait en se détachant du lit, elle avait commencé à lui dire qu’elle voyait clair dans son jeu, mais d’un coup. Boum! Il se redressa comme un clown à ressort dans les boites surprise. Les jouets les plus épeurant au monde. Et putain il lui avait fait peur aussi. Mais ce n’était pas tout, ce débile lui avait passez la menotte. La jeune femme riva ses yeux rose sur l’objet maintenant attaché à son poignet puis en voulant injurier celui qui avait fait ça et lui dire très clairement de la détacher et de lui redonner la clef, elle eu une vision d’horreur. Jeremiah, ce vampire atteint amenait la clef à ses lèvres et, non il ne ferait pas ça sérieusement, il ne pouvait pas être sérieux. C’était un tactique pour la faire paniquer, lui faire perdre les pédales et encore une fois atteindre son but de la rendre monstrueuse au yeux de tous. Mais non, elle le vis clairement déglutir. Il venait de l’avaler. Ses yeux s’écarquillèrent alors que sans un mot elle se jeta sur le vampire aux cheveux noir. L’agrippant par les cheveux elle tira sa tête vers l’arrière et à l’aide de son index et de son majeur elle lui enfonça bien profond ses doigts dans la gorge. Il devait la recracher, elle allait la lui faire recracher, elle allait aller la chercher elle-même, mais il devait la recracher. S’il ne le faisait pas c’était adieu clef. C’était fini, elle ne pourrait pas la récupéré, les vampires n’ont pas un système digestif fonctionnel, elle ne pourrait pas simplement lui donner des laxatif et attendre. Et encore là, il trouverait le moyen de flusher la putain de chaine avant qu’elle puisse récupérer la putain de clef. Il allait lui payer cher.

Ça ne donnait visiblement rien, il ne la recracherait pas. Elle fini par se résoudre à le lâcher, mais là, c’était fini les tactique pour le dissuader, elle en avait marre qu’est-ce qu’il voulait vraiment, elle allait lui faire dire et elle allait le détruire. S’il voulait jouer à ce jeu il venait de trouver preneuse. Son regard rose rougeâtre se fixa sur Jeremiah, l’aire sombre, colérique sur le point d’exploser. Elle se redressa, serra les poings au point que entende ses os des main craqué sous la pression exercé par la vampire. D’une voix contrôlé, mais baigné dans la colère et la rage, pas juste la rage, une évidente envie d’assassina, elle mâcha ses mot.

-Qu’est-ce que tu veux? Je vais te le demander une fois et tu as intérêt à me répondre et me dire le fond de ta penser…


Elle leva la main qui était relié par la chaine à Jeremiah. De son autre main elle prit la chaine et tira dessus pour faire relever la main à Jeremiah.

-où je t’arrache le bras pour me détacher et je te l’enfonce dans le fond de la gorge après, je suis claire?
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MessageSujet: Re: Dog Days are Over [pv]   Dog Days are Over [pv] Icon_minitimeJeu 15 Sep - 19:16

Pour la savoir fou, elle le savait fou, mais à ce point là? Jamais elle n’y aurait cru si on lui avait dit, jamais elle n’aurait voulu le croire en faite. N’importe qui n’aurait voulu croire une telle dose d’absurdité. Malgré il fallait croire que ce n’était pas si absurde que ça puisqu’elle se retrouvait en plein milieu de cette situation complètement insensé qui la décontenançait et la mettait tellement en colère. Elle le détestait déjà tellement alors pourquoi en rajouter, quoi il voulait la faire sentir coupable? Il voulait qu’elle s’en veuille? Qu’elle se rappelle tous les trucs débiles et complètement immoraux qu’elle avait faits? Pas besoin de cette mise en scène ridiculement déroutante pour ça. Elle s’en était voulu, mais pas pour ce qu’elle avait fait. Non ça il l’avait amplement mérité. Elle se rappelait que trop clairement tout ça, par besoin de faire ce numéro vulgaire. Elle se rappelait aussi très bien à quel point elle avait fini par manqué de sanité, à quel point elle devenait de plus en plus folle, à force d’être seule à force de n’avoir personne. Malgré cela, maintenant tout était différent. Sa simple vu la dégoutait alors après ce qu’il avait fait ce n’était même pas descriptible à quel point elle avait envie de lui arracher la tête. À quel point elle l’aurait fait souffrir pour qu’il lui sacre patience. Vraiment la sainte paix c’était tout ce qu’elle aurait voulu en ce moment. Simplement le silence, le vide le rien du tout en faite, c’était si demander que ça ? Ses demandes étaient-elles tellement exagérées? Peut-être qu’elle en demandait trop en pensant ne pas en demander beaucoup. Après tout quand on demande l’impossible, même si on ne demande que ça, ça reste l’impossible, qu’il soit unique ou multiple il en reste impossible.

L’impossible n’était pourtant pas ce qu’elle demandait, elle avait réussi à l’avoir ces dernier temps. Elle parlait bien ici de la sainte pais, de pouvoir faire ce qu’elle voulait quand elle le voulait. De ne se soucier de personne d’autre qu’elle-même. Tout ici, surtout quand il était la, tout lui rappelait les espoirs, ce sentiment d’attachement. Ça la rendait malade. Elle en avait le teint maladif, elle était un vampire et réussissait à se rendre malade avec cette histoire. C’était pourquoi elle sortait toutes les nuits, elle ne rentrait pas, parce que les simples murs de cette pièce lui rappelaient leur histoire. Cette histoire qu’elle avait tant voulu croire, mais qui n’avait été que mensonge et manipulation, qui n’avait été rien que destruction et malice. Elle buvait, elle faisait comme ses humains naïfs qui se saoulaient, ou elle en saoulait un ou deux pour pouvoir se saouler elle. Après tout ils était comme des bouteilles vides qui ne demandait qu’à se faire remplir, une fois pleine elle les vidait d’un trait, les laissant choir dans un coin sombre et humide d’un ruelle insalubre et oubliait pourquoi elle faisait ça. Et ça c’était bien. Le sentiment de ne pas avoir de poids sur les épaules elle en voulait toujours plus, à tous les soirs. Et quand elle se souvenait même avec l’alcool elle se battait, il y en avait toujours pour chercher le trouble, que ce soit la cam ou de simple humain inconscient, elle se défoulait et finissait par revenir, se disant que de toute manière elle était bien mieux sans lui. Ce n’était pas déni ou un mensonge à elle-même, non elle était vraiment mieux sans lui. Elle n’aurait jamais rien pu faire avec lui, il l’aurait surveillé sans cesse, elle aurait été attachée, captive, comme il venait de lui faire.

La rage qui se lisait dans ses yeux était presque palpable, tellement la vampire aux cheveux noir violacé était en colère. C’était plus que de la colère en faite, c’était de la haine, une haine pur et hargneuse qu’elle avait envie de lui infusé dans les veines tellement elle la trouvait douloureuse à vivre. Elle n’en revenait pas que ce pauvre imbécile, elle manquait de qualificatif, elle ne savait même plus comment l’appeler tellement il le dégoutait. Peut importe, elle l’appellerait simplement « lui » avec un ton de dédain, elle ne devait pas trop lui donner d’importance, plus elle lui donnerait d’importance plus ce serait douloureux, plus elle sentirait la rancœur la ronger et elle finirait par véritablement se rendre malade. Alors même si le fait que … ce type … refuse de la regarder alors qu’elle lui parlait l’énervait à un point inimaginable, elle prit une longue et profonde inspiration pour tenter de se détendre. Elle devait se calmer ne pas pense à sa se dire qu’elle s’en foutait, que cette menotte à son poignet n’était là que pour un moment et que tout allait bien aller si elle gardait son calme. Voila, c’était exactement ce qu’elle devait faire, garder son calme et ne pas succombé à la tentation facile de simplement lui sauter au visage avec passion pour le lui arracher. Bien que ça aurait été la solution facile. Elle l’aurait creusé pour aller retrouver cette putain de clé à la con. Elle devrait peut-être tenter de lui refaire recracher, avec une autre technique. C’était peut-être juste la manière dont elle s’y était pris qui n’était pas bonne. Voila elle avait trouvé, elle avait simplement à tenter une autre technique, sinon elle pourrait peut-être lui faire ingérer de la bouffe humaine, sa mère lui avait dit que ça rendait malade.

Par contre elle fut couper dans le cours de sa pensé quand finalement, contre toute attente, parce que oui en effet elle ne s’attendait pas vraiment à avoir une réponse de sa part, elle se figea. Il lui riait vraiment au nez, du genre littéralement, plus hallucinament insultant que ^ca, ça ne se faisait pas. Il allait jusqu’à la supplier, lui dire pitié d’un petit air de soumission. Ta mère est soumise! Elle ne prendrait pas au jeu, s’il voulait l’insulté de la sorte, il se magasinait de l’arrachage de face passionnel. S’ils auraient été dans un dessin animé on aurait pu voir de la fumé sortir des oreilles de Karmina tellement elle était sur le bord d’exploser. Ce pauvre type venait s’enchainer à elle la garder captive pour une raison encore inconnue alors qu’il lui riait et se moquait d’elle ouvertement dans sa face. Plus arrogant que cela, ça ne se faisait pas. Ça n’existait juste pas, c’était tout simplement impossible de faire pire. Mais alors qu’elle montait son autre main lentement comme pour se préparer à le frapper ce dernier attrapa sa main. Lui faisant lâcher doucement la chaine. Mais de quel droit il la touchait, il s’en donnait des exclusivités, elle le toucher lui, elle allait lui en donner des exclusivités comme ça. C’est alors que le vampire aux yeux rouge rivé au sol amena s main à sa joue comme un coup. C’était une invitation? Il voulait se faire battre peut-être? Si c’était ce qu’il lui demandait, elle aurait vraiment été égoïste de ne pas répondre à la volonté d’un pauvre fou visiblement gravement atteint, assez pour que ce soit irrécupérable à l’avis de la jeune femme qui dans un mouvement de recul referma son poing de l’autre main.

En lui agrippant la mâchoire elle lui releva la tête en amorçant son mouvement de coup de point en lui lançant agressivement.

-Si tu insiste pour que je te refasse le port…

D’un coup elle s’arrêta, autant son mouvement que sa phrase. Elle venait de voir le regard du vampire à la chevelure noir. Les yeux de la vampire s’écarquillèrent, ça aussi ça ne pouvait être qu’une mise en scène qui n’était très d’autre qu’un méchante, malicieuse, vile et dégueulasse tentative de manipulation. Il ne pouvait pas, pas réellement. Pourtant en voyant ainsi le visage et l’expression de Jeremiah elle le vit. Putain elle ne voulait pas de ça. Elle ne voulait pas de lui, elle ne voulait de rien. Elle était bien là, elle ne voulait pas que quelqu’un comme lui vienne lui gâcher la vie une deuxième fois, elle ne voulait pas. Et pourtant n’en revenant pas elle resta figée, le poing dans les aires, le regard incrédule sur Jeremiah qui était …

-...putain… tu es sérieux …

Ses supplication, sa manière de se comporté, il le voulait vraiment, ce n’était pas une simple blague, mais pourquoi. Elle le lâcha et se recula la plus qu’elle pu avec la chaine attaché à son poignet. Son autre main dans son visage. Mais pourquoi. Il était complètement fou. Débile, atteint, peu importe. Pourquoi voudrait-il être de cette manière avec elle alors qu’il avait tout fait pour ruiner sa vie. Elle regarda ses pieds, tremblante, pas nécessairement de rage, ni de colère, mais plutôt de peur cette fois. Parce qu’elle se connaissait, elle pourrait retomber dans le panneau, se faire avoir de nouveau… elle souffla.

-Pourquoi, pourquoi moi? Tu ne trouve pas que tu m’as déjà assez troublé comme ça?
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MessageSujet: Re: Dog Days are Over [pv]   Dog Days are Over [pv] Icon_minitimeLun 19 Sep - 21:23

Ce n’était pas du bluff, il le voulait vraiment, il ne se moquait pas d’elle. Honnêtement, elle aurait préféré qu’il se moque d’elle. Elle aurait préféré qu’il tente de la manipuler. Parce qu’honnêtement, elle n’avait pas envie de ça, de lui, de cette étreinte, elle ne voulait rien de ça. Il l’avait brisée, détruite, réduis à néant. Transformé sa passion amoureuse, en une haine tellement profonde qu’elle en était en soit passionnelle aussi. Il était parti il avait tout amené avec lui et là tout d’un coup il décidait de revenir de réapparaitre et de tout chambouler, de la virer à l’envers avec des demande aussi absurde et complètement stupide. Il l’était, lui, en soit, mais elle ne l’avait jamais vraiment cru assez atteint pour vouloir retourner à cet état tellement réducteur. C’était humiliant, c’était dégradant, c’était tout ce qu’un être ne voulait pas. Et pourtant lui, il lui demandait de manière très sérieuse. Sérieusement troublante, parce qu’il voulait redevenir à elle, sa propriété, lui appartenir, se donner à elle comme on se donne à une personne sans laquelle on ne pourrait vivre. Elle s’était déjà donné à lui, mais ce qu’il en avait fait, elle ne voulait plus y repenser, elle voulait l’oublier. Prendre son image, sa confiance, son entièreté et tout briser, devant ses yeux, avec un sourire, avec une fierté abominable et répugnante. Elle ne mâchait pas ses termes, ses expressions, parce que lui ne s’était pas retenue quand il était arrivé au point de la briser de la détruire, il ne l’avait pas épargné et en avait été particulièrement fière. Pour accepter son châtiment, bon elle ne lui avait pas laissé le choix, elle avait crus que le message avait été clair, que tout était fini. Comme il lui avait si bien dit, de manière si clair, devant tout le monde.

C’était pour cela qu’elle ne voulait ni de lui, ni de son étreinte qui lui parut pourtant réconfortante l’espace d’un instant. Elle n’en voulait pas justement à cause de cela. Parce qu’elle savait pertinemment qu’elle pouvait flancher, qu’elle pouvait céder à la tentation de pouvoir l’avoir pour elle seule à nouveau. Elle se souvenait très bien, comment elle avait aimé l’avoir pour elle, dans cet état si méprisable, dans ces conditions si détestables. Pourtant malgré la clarté de ses souvenirs, de ses sensations, elle ne voulait plus. Elle n’était plus comme ça et ne voulait plus l’être. Si lui était devenu comme elle avait été, c’était son problème. Jamais elle ne régresserait au stade de monstruosité qu’elle avait été. Jamais elle ne serait comme lui. Elle pouvait être méchante, en colère, insensible, elle pouvait être comme lui. Exactement comme lui. Comme il avait été, comme il était. Il avait été placé dans son chemin ou elle s’était placée dans le sien, ce n’était pas clair ni pour elle ni pour lui. Mais elle ne reviendrait plus jamais, jamais à cela. Parce que oui, oui elle le pourrait, elle pourrait être stupide et fausse, lui faire ce plaisir détourner pour se venger. Mais elle l’avait pensé avec elle pour la guidé et l’aider trop longtemps. C’était fini, terminé, elle ne le voulait plus, parce qu’au font il n’avait été que dans son chemin, une nuisance et une embuche. Maintenant qu’elle l’avait surmonté elle n’en voulait plus, il avait tord s’il croyait qu’elle allait retomber aussi facilement dans la monstruosité à cause de ses beaux yeux et de son air de pitié. Il avait tord s’il pensait qu’elle serait aussi monstrueuse pour lui accorder cela.

-Tu te trompe si tu crois que je vais être comme toi, froide et insensible.

Doucement, elle le repoussa, sans rien dire de plus, elle allait être plus que ça si ça se trouvait. Mais elle ne dirait plus rien, elle ne ferait que s’en aller. C’était lui qui avait dit que c’était fini. Que c’était terminer que rien n’allait plus. Et bien elle le laisserait dans ses croyances maintenant partagé. Ça n’allait pas, ça n’irait jamais. Elle serait la seconde à le dire, ils n’allaient pas ensemble. Elle en avait laissé d’autre pour lui, mais elle n’aurait pas du. Parce qu’il avait su qu’elle était amoureuse de lui. Il l’avait su et il en avait profité. Maintenant qu’elle avait ouvert les yeux, elle voyait qu’il avait été sa pire expérience. Celle que l’on veut oublier. Et c’était ce qu’elle voulait. Elle ne voulait plus y penser et pour cela elle ne devait pas l’avoir avec elle. Maintenant que l’étreinte était terminée elle se tourna de dos à Jeremiah, elle s’éloigna un peu de lui. Elle avait besoin d’autre chose. Elle voulait pour un fois, une bonne vie, une bonne non vie. Et cela comportait son absence, même si elle en avait douté, même si elle en doutait encore parfois plus fortement que d’autre, mais cela n’avait plus aucune importance. Elle avait décidé, elle avait fait son choix et sa vie ne le comprenait pas, après tout, elle était tellement mieux sans lui. Depuis qu’il n’était plus là, c’était plus simple, plus léger, c’était meilleur. Avec toujours plus et toujours moins. Le paradoxe n’avait jamais eu aussi bon gout. Malgré la froideur de certains soir, quand son manteau de mensonge lui faisait faux bon, mais c’était à elle, et rien qu’à elle de faire se transformé ses mensonge en réalité. Et elle ne pouvait pas s’il était enchainé à elle de la manière dont il l’était présentement.

Cpire à la chevelure ténébreuse en sous vêtement elle regarda son poignet, d’un air plutôt soudainement calme. Faire de ses mensonges des réalités, elle le pouvait, mais elle devait se débarrasser de ses fardeaux. C’était la première étape. C’est pour cette raison qu’elle devait trouver un moyen de se débarrasser de cette chaine. Bon elle n’aurait probablement qu’à la casser. Dans un calme étrangement serein, elle se mise à tiré sur la chaine de sa main libre. Elle tira, tira, encore jusqu’à ce qu’elle arrête. C’était probablement la position qui ne lui permettait pas un rendement efficace. D’un pas tout aussi calme elle s’approcha du barreau du lit. Elle y noua de manière solide la chaine et tira de ses deux mains sur cette dernière. Elle tira, un bon moment, dans un certain calme toujours très contrôlé, mais quand elle s’arrêta elle soupira avec une touche d’énervement. Merde mais en quoi elle était faite cette putain de chaine pour qu’elle ne puisse pas la briser!? La dénouant elle regarda à la base de celle-ci près de la menotte. Elle le lit à voix haute sans vraiment le remarquer citant la petite écriture d’un ton très concentré, comme si c’était une recette chimique.

-Titan…

D’un coup la jeune femme aux yeux fuchsia réalisa. Une chance qu’elle était de dos à Jeremiah parce que son expression aurait clairement trahis son calme palpable, même si elle serra la chaine dans sa main, visiblement particulièrement énervée. Et avec raison, c’était quoi la blague d’avoir un putain de chaine en titan!? Elle n’aurait pas pu la prendre en fer ordinaire, ou en aluminium, oui tien, de l’aluminium ça se brisait facilement! Bon c’était probablement ça le but de ne pas prendre ce genre de matériaux, mais avoir su…

Puis tout aussi soudainement une éclaire traversa son esprit. Mais bien sur pourquoi elle n’y avait pas pensé plus tôt elle devait avoir une clé de rechange, un double. C’était improbable qu’elle n’en ait pas. Tout le monde qui avait ce genre de truc, pour le peu qu’elle connaissait en avait. Probablement dans le garde robe. Non! Elle savait le double se trouvait dans sa commode dans son tiroir où elle rangeait ses accessoires du genre foulard, gants, ceintures etc. D’un coup la jeune femme se retourna vers sa commode en disant en révélation :

-Mais bien sur le double dans mon tir… roir du milieu…

Elle était restée complètement figé devant ce qui restait de sa commode en faite, c’est vrai Jeremiah était passé par là avant elle. Il ne restait qu’un seul tiroir dans le meuble, placé tout croche, et c’était celui du bas. Les autre étaient à l’envers renversé sur le sol le contenu éparpillé et mélangé avec les autres milliers de trucs que Jeremiah, dans sa quête de bordel inexplicable, avait renversé. La jeune femme à la chevelure violette resta un long moment à fixer le fouillis bordellique que le vampire aux yeux noir avait fait dans elle ne savait trop quel but incertain de sens. Vraiment elle aurait un jour besoin d’un manuel d’instruction pour pouvoir comprendre comment marchait la tête de Jeremiah Drysdale. Non en faite elle n’en aurait pas besoin parce qu’elle s’arrangerait pour qu’il ne soit plus dans sa vie à lui causer tout ce dommage collatéraux dans sa recherche d’attention étrangement désirée. Puis, elle ne voulait pas vraiment comprendre, surement que si elle aurait compris cela l’aurait troublé encore plus voir même qu’elle serait devenue à un certain point pire que lui. Et ça ce n’était pas souhaitable pour qui que ce soit.

Dans un soupir pour calmer son irritation Karmina laissa ses bras pendre lourdement de chaque côté de son corps. Ses yeux parcoururent alors le sol à la peut-être découverte de son double qui aurait pu être à la vue. Mais non, la vampire n’eut pas cette chance visiblement. C’était vraiment dommage. Par contre ses yeux s’arrêtèrent sur son pot de bobépine qui s’était rependu sur le sol. Elle avait des épingle en plus dans ce petit pot là, ça n’allait pas être la joie à ramasser. D’un autre soupir elle leva sa main menottée et le regarda un moment. Son œil s’arrêta à la petite serrure. Elle la fixa un moment avant que ses yeux ne retournent au sol, en l’occurrence au pot d’épingle et de bobépines. Mais un moment! Bien sur, ça pouvait surement marcher! Elle pouvait surement crocheter la serrure! Sans un mot elle se jeta presque littéralement sur les épingle et pinces à cheveux au sol et en ramassa quelques unes de différentes tailles. Tirant alors sur son bout de chaine elle alla s’assoir sur son lit pour pouvoir procédé à la tentative de libération. Elle élimina deux épingles à cheveux au début, les bouts étaient trop gros, mais une d’entre celles qu’elle avait ramassées entrait à la perfection dans la petite serrure. La concentration de la vampire se focussa sur cette tâche particulièrement délicate. Concentrée à la tâche elle sortie un peu la langue et fronça les sourcil légèrement en laissant échapper, en murmure en s’adressant à la serrure :

-Allez, ouvres toi!
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MessageSujet: Re: Dog Days are Over [pv]   Dog Days are Over [pv] Icon_minitimeMar 20 Sep - 21:25

Si elle avait pensé qu’elle se retrouverait un jour dans cette situation elle n’y aurait jamais cru. Aucune personne sensée n’aurait pu y croire de toute manière. Elle n’était pas très saine d’esprit? Ce n’est pas faux, elle ne l’avait jamais vraiment été. Malgré cela, elle ne l’aurait pas cru, jamais elle n’aurait voulu y croire avant. Et encore maintenant, elle tentait de se convaincre d’autre chose. Alors qu’au fond, elle savait ce qu’elle désirait, ça la rongeait jusqu’au os, mais c’était avec un calme contrôlé qu’elle le dissimulait. Réprimer ce désir dans le fond de sa tête l’enfouissant dans le plus profond de son inconscience pour mettre d’autre chose de l’avant, des choses qui lui semblait plus logique, plus vrai. Mais était-ce vraiment le cas? Elle se le demandait de plus en plus, elle perdait les pédales de plus en plus souvent, mais rien ne faisait. Elle continuait de se butter à cette manière de faire. Parce que c’était la seule qu’elle connaissait de toute manière. C’était la seule et unique qu’elle n’avait jamais connu. Même si elle partait quand elle voulait rester, mais si elle se disait que c’était bien quand c’était mal, elle avait toujours fait ça et le ferait toujours. Pourquoi changerait-elle de toute manière, pour qui? Elle était la seule qui méritait des changements, d’elle pour elle. Elle se concentrerait sur son amour d’elle-même en commençant par apprendre à s’aimer, s’aimer assez pour commencer à changer uniquement pour elle. Alors même si cette situation était impensable, inimaginable, elle ne changerait pas sa manière de faire, de se convaincre que tout allait bien pour lui. Elle resterait forte pour elle, et plus tard, seulement après elle pourrait penser à revoir cette vision des choses. Mais rendue à cette étape tout serait terminé et elle pourrait vraiment changer.

Y penser, y penser de temps en temps, c’était un euphémisme, non un mensonge grossier. Elle en était obsédée, constamment, se repassant constamment tout ce dont elle se rappelait, tous ces bons moments. Tout le temps qu’elle avait passé avec lui. Toutes ses fois où elle lui avait dit je t’aime, ou elle s’était blottie dans ses bras. Où elle avait été si vulnérable avec seulement lui pour la protégé. Mais son chevalier, son protecteur, son amour, il l’avait terminé, lui faisant craqueler de manière brutale tous ces souvenirs et ses espoirs. Il avait était horriblement dégueulasse. Et malgré tout, malgré son répugnante action, malgré son ignoble froideur elle y pensait encore. Espérant toujours et en boucle qu’il lui dise que ce n’était pas vrai. Mais l’aurait-elle seulement cru. Elle aurait aimé le croire. Malgré cela jamais elle ne pourrait à nouveau croire la moindre chose qu’il lui disait. Après cette brutalité psychologique comment pourrait-elle? En le regardant dans les yeux? En l’écoutant, entendant le tremolo dans sa voix quand il lui disait l’aimer. Non. Tout cela avait été faux une fois, tout cela pouvait l’être de nouveau. Et malgré cela, malgré cette blessure profonde qui la faisait sombrer dans des actes regrettables, elle l’espérait. Le souhaitait pour elle, avec elle. Voila qu’il s’offrait à elle. Il se donnait à elle, sur un plateau de titan la forçant à resté alors qu’elle voulait partir, lui offrant un semblant de plaisir dans la douleur, et lui faisant tourner la tête alors que son cœur était bien clair sur ses vouloirs. Mais quand il était loin, elle devenait confuse, folle. Et quand il était près c’était encore pire. Il ne s’était pas seulement enchainé à elle, à son poignet, c’était peut-être une vision kitchs, mais cette chaine il l’avait attaché à son cœur. Et se libérer, signifiait se détacher de lui, pour de bon.

Dans cette optique elle s’appliquait, se concentrant sur chaque cliquetis qui résonnait de la minime serrure qu’avait cette menotte. Ce n’était pas facile, ce n’était pas particulièrement difficile, mais elle se concentrant, de manière à ne pas douter, de manière à ne pas être déconcentré par ce corps blanc, splendide, à la chevelure noir et au regard rouge percent. En fixant son regard, son attention toute son âme sur cette tâche, elle l’évitait lui. Elle se focussait alors sur son issus, sur son salut. Elle allait se libérer, se débarrasser de lui. Ensuite, ce serait terminé, se serait fini, pour elle aussi, elle n’aurait plus de vouloir masochiste de le vouloir de nouveau, elle n’en voulait plus. C’était la fin, elle allait se battre jusqu’au bout pour pouvoir vaincre cette guerre silencieuse. Mais son adversaire ne se laisserait apparemment pas faire aussi facilement. À un moment, la jeune femme entendit un cliquetis équivoque, elle était sur la bonne voie. Mais d’un coup sec, son poignet s’enleva de sa vue, l’épingle lui restant entre les doigts. Elle resta complètement figée pendant un moment. Tournant la tête lentement vers le coupable elle le fixa, mais ne perdit pas son calme. Elle retira sur son poignet et recommença. Se concentrant encore de la même manière, elle se souvenait de comment bougé l’épingle, le même petit déclic se fit entendre quand encore, de la même manière, son poignet lui fut enlevé. Cette fois, elle retira prestement sa main fermé en poing vers elle, avec un regard froid au concerné. Elle recommença, mais avant même qu’elle ne puisse entendre le petit clic équivoque ça recommença. Elle bloqua son poing cette fois, attrapant la chaine dans sa main elle tira un bon coup. Puis encore elle se remit à la tache. Le dernier coup lui fit échapper l’épingle, qu’elle perdit des yeux.

-ASSEZ!

Cette fois elle en avait marre. C’était assez. Karmina n’allait pas endurer ça plus longtemps, c’était parfait, elle trouverait un autre moyen pour se détacher, elle demanderait à quelqu’un s’arrangerait pour faire couper la chaine à l’atelier de métal, par un étudiants en art, peu importe. Elle trouverait un moyen, mais là elle devait se calmé, elle fumait tellement cet abruti était irritant. Elle prit une longue respiration pour se calmer. Mais la vue de la chambre la remis en rogne immédiatement. En plus de tout elle allait devoir expliquer tout ce bordel à sa colocataire. Colocataire, bon dieu, c’était bien trop vrai. L’air soudainement paniqué elle se retourna vers où aurait du se trouvé son cadran. Avec chance, ce dernier se trouvait toujours en place, néanmoins un peu croche, sur sa commode. L’heure, elle n’avait pas pensé à l’heure. À voire la dite heure elle paniqua encore plus, elle jeta un œil à Jeremiah. Puis à son poignet menotté. Ce n’était pas bon, elle ne pouvait pas expliquer ça de manière rationnelle. C’était tout simplement impensable. De toute manière qui au monde pourrait comprendre cette situation. Elle qui avait été dedans n’était même pas certaine de le comprendre, alors une personne de l’extérieur, fallait pas rêver. D’un coup elle s’empara de son couvre lit. Jeremiah n’y avait pas touché à lui. Elle l’arracha sans vergogne de sur son lit et alla le passé par-dessus la tête à Jeremiah. Pas le temps de lui expliqué, il ferait surement tout raté de toute manière. Et puis, si elle suivait sa logique, pourquoi se serait-elle donné la peine d’expliquer la situation à un chien? Dans ce cas présent elle espérait qu’il était vraiment sérieux.

-Tu la ferme et tu suis.

Avait-elle dit d’un ton autoritaire. Elle devait se sauver, sortir de là au plus vite. Un fois certaine qu’on ne pouvait pas reconnaître Jeremiah et qu’on ne pouvait pas voir la chaine qui les reliait, elle l’attrapa par les épaules et le guida vers la porte. En sortant il n’y avait pas grande monde, merci mon dieu, mais les quelques personnes qui l’y avait regardèrent la scène d’un air perplexe. Air que mina rassura en disant simplement d’un ton mal à l’aise « ahhh, elle fait un malaise, ya pas de quoi s’inquiéter » Et au plus vite elle sorti du dortoir.
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