Où les ténèbres dominent le monde


 

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 Guilty and broken down inside

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MessageSujet: Guilty and broken down inside   Guilty and broken down inside Icon_minitimeVen 16 Sep - 15:31

Vivre dans un monde aussi froid qui y aurait cru. Elle avait toujours vécu avec elle-même, seulement elle et ses mensonges. Ça n’avait jamais été la joie, mais elle s’était toujours dit qu’elle maitriserait la situation si cela se reproduirait après, ça. Jamais elle n’aurait passé laisser la situation dégénéré à ce point. Elle n’avait jamais pensé se sentir aussi mal. Elle se sentait coupable, mais pas envers quelqu’un d’autre envers elle-même. Elle se mentait constamment, mais jamais elle n’aurait accepté de se dire la vérité, jamais elle n’accepterait cette réalité. Elle préfère mille fois mieux vivre dans ce monde froid et solitaire, avec elle-même, sa solitude. Se regarder, elle en avait mare, elle se sentait complètement geler, comme quand cette chaude passion vous quitte. Ça faisait bien longtemps qu’elle savait qu’elle n’avait plus d’âme, mais perdre cette passion vivante qui l’habitait ça en devenait invivable. Tellement seul et laisser derrière, elle perdait complètement la tête. Devenir folle, ce n’était pas vraiment nouveau pour elle, mais de cette manière, elle n’aimait pas ça. C’était comme si tous ces doux mensonge qu’elle s’était toujours compter la laisse choir eux aussi et ne l’enrobaient plus. La laissant à la merci de la réalité beaucoup trop froide et dure à son gout. Pourquoi cette réalité devait-elle être si froide d’ailleurs, c’était injuste et douloureux. Sentir ce froid monté en vous et vous paralyser alors que vous tenter de faire une rétrospective sur votre vie. Tenter de vous trouver une échappatoire, vous convaincre que ce n’est pas si mal, que ce n’est pas i pire que cela. Mais non, non et toujours non, ce sentiment qui revenait sans cesse, c’était simplement impossible de se sentir mieux quand même toutes vos belle illusions vous laisse tomber dans le froid et la déchéance.

Qu’est-ce qui s’était mal passé qu’est-ce qu’elle n’avait pas compris? Il lui manquait un morceau du casse-tête, mais elle n’arrivait pas à trouver lequel. C’était comme si tout c’était passé il y avait des années et pourtant c’était tout récent. Néanmoins elle n’arrivait toujours pas à croire qu’il était parti, qu’elle était partie, pour de bon. Elle restait éveillée, comme tout non vivant, les yeux injecté de sang, elle fixait ces putains de murs. Ces murs qui ne faisaient que lui rappeler qu’il avait été là. Elle n’arrivait pas à se l’enlever de la tête. Elle n’était pas en mesure de l’effacer pour de bon. Même s’il était parti, même s’il ne reviendrait pas. Même si elle ne voulait plus le revoir, parce qu’elle était tellement mieux sans lui. Ce n’était pas du déni, elle ne reniait rien, elle ne mentait, pas, elle était vraiment mieux sans lui. Elle se le disait tout le temps, elle ne s’ennuyait pas de lui, pas une seconde il lui manquait. Il était partie, pour de bon et c’était un bon débarra. Ce n’était surement pas pour ça qu’elle n’allait pas. Ce n’était pas pour ça, tout était clair, elle savait que c’était bien. Il avait disparue et c’était bien. Elle allait sortir. Elle sortait, toutes les putains de nuit et se saoulait, ça faisait du bien, elle se soulait et oubliait. Tout ce qui avait pu se passer, tout ce qui aurait pu se passer. Tout. Parfois elle se bâtait, expulsait le stresse. Elle n’avait pas besoin de lui ici, elle était bien sans lui, tout était parfait. Elle allait mieux, tellement mieux. Avec ça, ses sortit elle se réchauffait, elle retrouvait cette passion vivante qui lui enlevait cette impression qu’elle était un cadavre ambulant. Elle se sentait revivre et putain que c’était bien.

Malgré ça ce n’était pas toutes les nuits que l’alcool faisait effet et que la jeune femme aux cheveux noirs violacés arrivait à oublier. Par moment ça lui revenait comme une brique derrière la tête et c’était encore pire. L’impression qu’elle avait faite une bourre. Que ses mensonge la laissait toute seule et qu’elle ne pouvait plus mentir au autres ni à elle-même. C’était tellement le pire des moments, dans la pire des situations. Ça la rendait dingue, agressive. Elle n’avait pas envie de se sentir comme ça. Elle ne voulait pas penser à ça, penser à lui. Franchement, c’était absurde. Elle devait, dans ces moments, trouver un moyen d’oublier de penser à autre chose et quand l’alcool ne faisait pas effet c’était souvent remplacé par la violence. Qu’il soit homme, femme, humain ou pas, elle s’en foutait. Tant que ça lui faisait un placebo pour transférer ce sentiment de frustration intérieur. Et cette nuit là elle s’en était prise, en coup et en moral. Elle avait quitté le bar seuls avec à peine quelque blessure et la mine grave. Les yeux bas fixant le sol, elle avait marché, elle s’était promenée en ville sans vraiment regarder où elle allait. Seulement guidé par l’odeur. Même si la jeune femme aurait voulu elle n’avait nulle pas en particulier ou aller alors pourquoi chercher. Son regard vacillant entre le sol, pavé de la rue et le ciel, noir aux étoiles camouflé par la lumière artificiel des lampadaires de la ville. C’était déprimant, tout était dépriment. Mais elle ne pouvait plus le nier, elle ne pouvait plus dire qu’elle se sentait mieux. En faite ce simple aveu lui avait fait du bien. Simplement se dire la vérité, c’était quelque chose de nouveau. Quelque chose qu’elle n’aurait clairement pas pu faire quand elle était à jeun.

Dans cette optique de besoin d’aveux elle s’était retrouver devant le seul endroit qui lui paraissait, dans son esprit embrumé par l’alcool, apte à ce qu’elle puisse passer à l’acte. L’église de la ville, ce serait parfait selon sa logique erronée. Après un bon moment de marche elle c’était retrouver devant la grande batiste de style gothique, s’arrêtant un moment pour la regarder. Voila, si elle pouvait bien tout raconter ici c’était devant dieu, de toute manière il lui avait déjà pardonné tant de chose, il le ferait encore. La bonté divine est infinie après tout. D’un pas lent, mais sans titubé, elle s’était avancer. Passant les portes qui étrangement à cette heure avancé de la nuit était déverrouillées. Signe divin, elle était au bonne endroit, voila, elle le savait et en avait la confirmation. Tous les minimes doutent qu’elle avait pu avoir dans sa tête s’évanouirent alors qu’elle entrait. Elle avait beau être saoule comme une botte elle n’était pas stupide quand même. C’était avec évidence qu’elle savait qu’il n’y aurait personne à la confesse pour l’écouter, seulement elle et dieu. Elle avait repéré, d’ailleurs, les confesses après un moment à les chercher du regard, s’y étant dirigé elle était entrée resté en silence planté devant une. Elle avait surement le droit de se confesser à tout heures, à moins que les portes ne soient barrées quand il n’y avait personne pour écouter? Bien que tous les doutes s’étaient envolés quelques uns restait, peut-être devrait-elle simplement prier? Mais elle était bien trop saoule pour se rappeler de quelconque prière que ce soit. Et se confier en éco en plein milieu de l’église serait un peu trop assumé ses faiblesses. Parce qu’elle ne voulait quand même pas les crier au monde. C’était entre elle et dieu.

D’un coup elle tenta sa chance, amenant sa main à la petit poigné artisanal de la confesse, quelle ne fut pas sa surprise quand cette dernière s’ouvrit. Avec empressement, mais sans pour autant faire trop de bruit, elle s’installa dans le petit endroit, refermant la porte derrière elle. Elle se mise à genoux, mais de manière peux gracieuse, les fesse accoté sur ses talons, le dos contre le mur de bois derrière elle avec la tête légèrement vers l’arrière. Et dans un soupir elle dit doucement sans savoir qu’il y avait quelqu’un qui l’entendrait.

-ahhh pardonnez la vilaine pècheresse que je suis mon seigneur!
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MessageSujet: Re: Guilty and broken down inside   Guilty and broken down inside Icon_minitimeMar 20 Sep - 15:47

En toute honnêteté, elle était tellement saoule, tellement fini, même dans son état de vie incertain, qu’il y aurait pu y avoir une bombe qui aurait explosée à côté d’elle, elle ne l’aurait probablement pas entendu. Tout ce qu’elle souhaitait en ce moment était de se vider, de se débarrasser de toutes ces choses qui lui tournait, retournait dans la tête. Elle en avait plus qu’assez de cette même mascarade. C’était assez, elle n’en voulait plus, plus l’espace d’un instant, elle voulait se sentir libre, se sentir enfin légère, à la limite de la vie. Sentir ce bien être qui vous envahi quand vous êtes honnête envers vous-même. Sentir cette chaleur pure et simple qui remplit vos cavités veineuses quand vous avez fait quelque chose de bien. Personne ne pourrait dire qu’elle n’avait jamais essayé. Elle avait tenté, elle avait tenté de le laisser mourir, de se laisser mourir, de laisser toute cette histoire mourir, mais rien n’y avait fait. Au début, depuis le début, elle était prise avec ce ressentiment. Au début elle pensait que si elle n’entendait rien, si elle ne voulait rien entendre tout se placerait et que tout s’arrangerait, mais ce n’était pas ce qui était arrivé, ça avait été de pire en pire devenant encore plus lourd que jamais. Elle avait essayé, plusieurs fois, de tout faire taire, par tous les moyen qui lui avait été donné jusqu’au plus pathétique. Elle s’était dit qu’elle s’en foutait, elle n’en avait rien à faire, mais ça revenait et ça la heurtait de plein fouet comme un train jusqu’à la rendre complètement folle jusqu’à lui faire perdre la tête, jusqu’à la rendre violente, agressive. Alors une seule fois, une seule et unique fois elle ne voulait plus dire qu’elle ne se préoccupait plus de lui, qu’elle s’en foutait, qu’elle avait tout oublié et qu’elle était bien.

C’était dans cette optique qu’elle était en ce moment, c’était ça qui était dans sa tête, c’était ce qu’elle voulait et ce qu’elle allait faire. Se confier, dire la vérité. Elle allait essayer, non pas de nier, non pas de tout changer, non pas d’oublier, mais de l’accepter. Dans toute la honte la faiblesse qui pouvait venir avec cela. Mais peu importait, puisque de toute manière elle allait se confier à dieu, le seul qui puisse être au courant de la vérité le seule qui la connaissait déjà dans toute sa faiblesse et sa répugnante vérité. Qu’elle se rende à lui ou le laisse la regarder se consumer de l’intérieur par le vil du mensonge qu’elle trouvait malgré tout tellement réconfortant, ça n’avait aucune importance, aucune différence. Alors aussi bien s’assumer, faire de sa faiblesse une force, faire de sa honte une fierté assumer qui elle était jusqu’à la fin même dans ses plus sombre recoin. Et peut-être, elle l’espérait, elle le souhaitait que ce puissant, ce seigneur divin allait lui donner la force de tout faire bruler et de rendre ses mensonges des réalités. Cela serait d’autant plus doux d’autant plus merveilleux, elle pourrait enfin se réchauffé dans la vérité et passé à l’étape suivante de son cheminement. Elle l’aurait enfin accepté pour vrai et n’aurait plus besoin de faire changement. Alors elle allait essayer, elle allait le faire, sans retenue, dans gêne, elle allait tout dire, se confier jusque dans les détails les plus insolite de son péché. Après tout cette folie ne pouvait pas être saine puisque ni elle ni lui l’avait été à la base, puisque rien n’avait jamais été simple, puisque tout avait toujours été ambigüe et compliqué. Et que visiblement tout l’était encore aujourd’hui même dans sa tête.

La voix qui résonna lui sembla tout à coup lui sembla venu de l’au de là. Même si en faite elle était boiteuse et visiblement confuse. Mais la jeune femme n’avait entendu que la fin de la phrase. De plus, la pauvre jeune femme était dans un état d’ivresse beaucoup trop avancé pour pouvoir remarquer ce genre de chose. Ce pourquoi ses parole lui apparurent presque comme divine, venues d’en haut pour l’expier de ses péchés. Voila le seigneur lui parlait, directement, il était fier d’elle parce qu’elle acceptait de marcher sur sa maudite orgueil, elle acceptait la vérité, ce qu’elle n’avait jamais fait. Il était fier parce qu’elle avait évolué, comme quand on monte de niveau dans un jeu vidéo. Elle était passée au niveau supérieur et le bon dieu la récompensait d’une manifestation divine pour lui faire perdre ses péchés. Elle pourrait tout recommencer quand les mauvaises ondes seraient libérées, elle pourrait être bien. Certaine de ce délire de fille trop saoule pour se rendre compte que la voix venait d’à côté d’une personne visiblement pas dans un état de contrôle absolu, elle se plia à la demande de ce qu’elle considérait comme la voix du tout puissant. La voix légèrement embrumé par l’alcool la faisait vraiment sonner étrangement, comme dans un mauvais film porno, mais ça elle ne s’en rendait pas plus compte que du fait qu’entendre la voix divine de dieu était totalement improbable. Enfin bref elle prit alors la parole. Toujours aussi subjugué que le bon dieu lui accorde cet entretien privé.

-Oh mon dieu, j’ai péché, j’ai été une très vilaine servante. Je me suis noyée dans les mensonges, les un après les autre, mais j’en ai fini. Il me manque tellement. J’ai honte parce que c’est fini et c’est un salaud, mais ça me manque.

Toujours adossé au mur de bois sculpté derrière elle, elle se redressa un peu, de manière à pouvoir passer de la position à genoux à assise. Voila qui allait être beaucoup plus confortable pour raconter tout ce qu’elle avait à conter. De plus, quand le seigneur vous parle personnellement, pas besoin de se perdre dans les formalités de forme. Qu’elle soit assise ou à genoux, cela ne changerait strictement rien, si ça se trouvait, elle pourrait même finir la conversation en le tutoyant. Mais avant d’arriver à la, elle en avait beaucoup à raconter, beaucoup de vilaine pensés à faire s’envoler dans les voix impénétrables du seigneur. Parce qu’elle se ne mentait plus. Il lui manquait, son être entier lui manquait. Elle se rappelait très bien tous les moments qu’ils avaient passé ensemble, son être, sa présence, le fait de pouvoir l’avoir pour elle seule. De se laisser appartenir par un autre que nous même aussi. Ses mains mottèrent à ses joues qu’elle senti chaude, malgré son état. Elle les descendit à son coup ses clavicule et sa poitrine dans un soupir, presqu’un gémissement alors qu’elle continuait dans sa confession, alors qu’elle allait dire des choses qui ne devraient probablement pas être entendue, dans un état d’inconscience et de naïveté. Mais ça elle ne s’en apercevait pas. Et tout venait comme naturellement, même si cela était loin d’être correcte ou acceptable.

-Mon dieu, sa présence me manque, son odeur, la tiédeur de sa peau. Son corps quand il se pressait contre moi … hmm ses mains courant sur mon corps et ses lèvres.. ahh~

Une de ses mains avait descendu de sa poitrine à son ventre glissant jusqu’à sa cuisse, tombant vers l’intérieur de celle-ci pour doucement remonté, se glissant sous sa jupe. Sa main sur l’un de ses seins se serra alors qu’elle gémit. Il lui manquait, mais elle pouvait presque le sentir, elle pouvait presque sentir ses main, sa peau nue contre la sienne. Son souffle froid contre son cou, ses lèvres s’agrippant aux sienne sauvagement, pour glisser le long de son cou, ses clavicules, elle en frémit gémissant de nouveau de manière plus assumé, alors qu’elle s’apprêtait à un pratique peu acceptable dans une confesse, ou une église simplement. D’une voix devenant haletante et coupable, elle continua.

-hhgn … Je le veux encore, je veux qu’il me prenne comme il le faisait ~ahh… Mon dieu pardonnez la pécheresse que je suis de ... hnn avoir ces pensés impure et honteuse, mais … hgnn ahh~
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