Cette fois elle en avait marre. C’était assez. Karmina n’allait pas endurer ça plus longtemps, c’était parfait, elle trouverait un autre moyen pour se détacher, elle demanderait à quelqu’un s’arrangerait pour faire couper la chaine à l’atelier de métal, par un étudiants en art, peu importe. Elle trouverait un moyen, mais là elle devait se calmé, elle fumait tellement cet abruti était irritant. Elle prit une longue respiration pour se calmer. Mais la vue de la chambre la remis en rogne immédiatement. En plus de tout elle allait devoir expliquer tout ce bordel à sa colocataire. Colocataire, bon dieu, c’était bien trop vrai. L’air soudainement paniqué elle se retourna vers où aurait du se trouvé son cadran. Avec chance, ce dernier se trouvait toujours en place, néanmoins un peu croche, sur sa commode. L’heure, elle n’avait pas pensé à l’heure. À voire la dite heure elle paniqua encore plus, elle jeta un œil à Jeremiah. Puis à son poignet menotté. Ce n’était pas bon, elle ne pouvait pas expliquer ça de manière rationnelle. C’était tout simplement impensable. De toute manière qui au monde pourrait comprendre cette situation. Elle qui avait été dedans n’était même pas certaine de le comprendre, alors une personne de l’extérieur, fallait pas rêver. D’un coup elle s’empara de son couvre lit. Jeremiah n’y avait pas touché à lui. Elle l’arracha sans vergogne de sur son lit et alla le passé par-dessus la tête à Jeremiah. Pas le temps de lui expliqué, il ferait surement tout raté de toute manière. Et puis, si elle suivait sa logique, pourquoi se serait-elle donné la peine d’expliquer la situation à un chien? Dans ce cas présent elle espérait qu’il était vraiment sérieux.

-Tu la ferme et tu suis.

Avait-elle dit d’un ton autoritaire. Elle devait se sauver, sortir de là au plus vite. Un fois certaine qu’on ne pouvait pas reconnaître Jeremiah et qu’on ne pouvait pas voir la chaine qui les reliait, elle l’attrapa par les épaules et le guida vers la porte. En sortant il n’y avait pas grande monde, merci mon dieu, mais les quelques personnes qui l’y avait regardèrent la scène d’un air perplexe. Air que mina rassura en disant simplement d’un ton mal à l’aise « ahhh, elle fait un malaise, ya pas de quoi s’inquiéter » Et au plus vite elle sorti du dortoir, pas question de trainer là bas plus longtemps que ça.

Pas besoin de mentionner que le voyage entre les deux dortoirs ne fut pas particulièrement agréable. En faite, en sortant de la grosse batiste ou les filles ont leur chambres, elle se rendit compte qu’il y avait foule dehors. Pas étonnant, c’était la sortie des classes. Les cours finissait à peu près à cette heure, dépendant des profs. Mais là c’était pas le bon moment pour se retrouver dans une marre d’élèves alors qu’elle sortait cet abruti en boxer du dortoir des filles. Bon il était sous son couvre lit, mais est-ce que c’était vraiment plus discret? Pas vraiment en faite, ça l’attirait même particulièrement l’attention. Remercions le ciel de l’avoir fait aussi petite, elle put réussir à se cacher derrière lui de manière à ce que le moins de monde possible ne puisse la remarquer derrière cette forme de couverture ambulante. La décision la plus sage selon la jeune femme n’était pas de se rendre au dortoir des garçons le plus vite possible, mais en se faisant voir par le moins de monde possible. Karmina longea donc le dortoir féminin et longea la bordure du boisé. Là, il y avait beaucoup moins de personnes, pas du tout même. Les seuls qui pouvaient les voir étaient ceux plus loin, mais heureusement pour elle, ils ne leur prêtaient pas la moindre attention. Voila qui faisait une bonne chose, qu’elle le fasse marcher lui dans la bout et les ronces ne la dérangea pas une seconde. Par contre il y avait une autre étape à franchir. Celle de le faire entré dans le dortoir. La jeune femme à la chevelure noir violacé s’arrêta un moment, un peu plus enfoncé dans le boisé, alors qu’elle prenait conscience des personnes présente et de ce qu’elle pouvait faire pour évité un scandale. Un autre, encore.

À première vue il ne semblait pas y avoir trop de personnes influentes ou qui pouvait vraiment créer d’émoi. Bon ce n’était pas comme si l’autre grand imbécile était vraiment reconnaissable sous sa couverture, mais quand même, valait mieux bien prévoir son coup. Elle observa attentivement la disposition, bon aller, ce serait comme un coup d’état. Elle décida de faire le tour complet de la bâtisse. Passant par l’arrière et longeant le mur de l’autre côté. C’était bien camouflé par les buissons et en plus il n’y avait rien de ce côté-là pour que des personnes veuillent aller y flâner. La jeune femme au regard rose fuchsia se demanda si elle devait préciser son ordre à cet imbécile, de manière à ce qu’il ne décide pas de faire une bêtise et de retirer la couverture. S’il faisait ça, c’était certain que la totalité de l’école saurait le lendemain qu’elle s’était retrouvée enchainé à un gars en boxer. Et évidement pour le pur plaisir de tous ce devait être Jeremiah. Parce que n’importe qui ce n’aurait pas été drôle ou intéressant, mais lui! Ohh! Bon l’acte un scène un était maintenant terminé, elle devait passé à l’acte deux scène un. Si tout à l’heure le plan était de se faire remarqué le moins possible quitte à être lent, là, elle n’avait plus le choix, elle devait foncer. Elle agrippa les bras de Jeremiah et en prenant une bonne inspiration elle le poussa à courir avec elle. Tentant le plus possible de se cacher derrière lui, elle le guidait du mieux qu’elle pouvait. Jusqu’à ce qu’ils soient à l’intérieur. Karmina entraina Jeremiah dans la cage d’escalier de secours, pour être certaine de ne croiser personne et pu enfin respirer. Bon là elle devait lui faire monter les étages.

-Ne t’enfarge pas dans les marches.

Dit-elle sèchement. La jeune femme à la peau basanée lui fit monter les marches. Mais combien d’étage était-elle supposée lui faire monter? Elle n’avait aucune idée d’où se trouvait sa chambre. Merde. Bon aller, elle tira un guest après deux étages. Elle entrouvrit la porte et regarda pour voir s’il n’y avait personne. Hum les seuls qui y étaient entrèrent dans une chambre en parlant forte. Parfait la voie était libre. Doucement, elle poussa la porte et guida Jeremiah à travers cette dernière. Bon les voila au bout du couloir. La jeune femme se cacha derrière Jeremiah et sa protection de couverture et en le tenant fermement par les bras elle le fit avancer. Elle ne savait même pas où elle allait. Peut-être devrait-elle se fier à l’odeur. Quand elle passerait une porte qui lui rappelait son odeur elle saurait que ce serait la bonne. Mais malgré ça, qui lui disait qu’elle était sur le bon étage? Si ça se trouvait elle n’y était même pas. Merdouille, comment elle était supposer se débarrassé de cette enflure après laquelle elle était attachée. C’était de la torture. De la toute pure et toute simple torture. Après tout il n’y avait rien de plus simple que cela quand on y pensait. C’était encore ce qui était le plus utilisé pour faire chanter les gens et obtenir ce que l’on voulait, mais même à cela, elle ne cèderait pas. Elle trouverait un moyen de le laisser là et de se sauver avec sa liberté. Il ne restait qu’à lui trouver un moyen de se défaire de lui. Encore là, elle n’y avait pas pensé, mais qu’allait-elle faire une fois qu’elle aurait trouvé sa chambre? Elle ne pouvait pas couper la chaine toute seule, alors dans sa chambre ou dans une autre… C’est à ce moment qu’il heurta quelque chose.

La jeune femme derrière l’amas de couverture senti le choc de l’impacte puisqu’elle alla percuter le corps du jeune homme sous le couvre lit. Nerveuse, mais curieuse à la fois elle passa sa tête à côté de l’épaule du jeune homme pour voir ce qu’il avait percuté, en souhaitant que ce soit un mur. Malheureusement, ce n’était pas un mur. Malheureusement … ou plutôt heureusement. Elle le reconnu immédiatement. Et apparemment ce fut réciproque. Tout d’un coup sa voix sembla lui avoir tellement manqué. Le bon dieu lui envoyait un ange! C’était merveilleux! D’un ton de surprise, mais aussi de soulagement la jeune femme s’exprima :

-Jessy!

C’était sa chance, c’était sa porte de salut. Il pouvait clairement l’aider à la défaire de cet imbécile. La jeune femme sorti légèrement de derrière Jeremiah et poursuivit d’un ton un peu plus pressé.

-Oh mon dieu! Tu tombe à pique! J’ai besoin de toi!

Sans même demander la permission, la jeune femme s’empara de la clé que le jeune homme aux yeux bleu avait dans les mains et elle déverrouilla la porte pour tiré d’un trait le tas recouvert d’une couverture. Elle ne cachait plus sa menotte, maintenant qu’elle avait trouvé de l’aide, pourquoi se cacher. La jeune femme attrapa alors Jessy par le poignet et le tira dans la chambre sans lui demander son avis. Claquant la porte une fois tous à l’intérieur, elle retira la couverture de sur Jeremiah et releva sa main menotté pour la montrer à Jessy. D’un ton très sérieux, mais d’un air visiblement plus doux et demandant, elle lui dit :

-Tu peux me détacher? Je t’en pris!

Bon voila, le plus dangereux était derrière elle, elle pouvait se concentrer sur se défaire de lui. Mais putain de merde ça n’avait pas été un cadeau. Devoir passer d’un dortoir à l’autre comme ça, devant tout le monde. Même si elle avait fait un détour pour éviter de se faire voir le plus possible, il ne restait qu’il y avait visiblement des personnes qui l’avait vu. Mais elle devait laissait cela de côté. Après tout elle pouvait vraiment être en train d’aider une élève en crise de panique ou peu importe quelle autre sorte de crise psychologique qui demandait de l’assistance et d’être éloigné le plus possible des fous de genre ou … des endroits clos. Peu importe, merde elle n’était pas psy elle n’allait pas faussement analyser et faire un diagnostique sur la personnalité de Jeremiah en étudiante stressé par la société moderne. Déjà lui en soit était tout un cas de psychanalyse si en plus on devait lui donnais d’autre personnalité attention au mind fuck général ça n’allait pas être beau! Surtout que parlant de beau, il s’était foutu en boxer avant de s’attaché … comment elle voulait faire maintenant si elle voulait lui mettre un chandail. Putain ça n’était pas des trucs à faire. Hey mais quand elle disait parler de beau ce n’était pas tant parce qu’elle le trouvait beau… voulant dire … oui, il était beau en effet, mais ça la laissait totalement indifférente, il aurait été habillé ou non ça n’aurait rien changé. Bon si, mais seulement d’un point de vu de praticité! Elle ça ne lui faisait absolument rien. Comme si ça devait lui faire quelque chose … peut-être que c’était pour cela qu’il s’était mis comme ça, pour la trouver … comme si elle n’était déjà pas assez troublée comme cela.

Néanmoins une fois dans la chambre de Jessy, elle était en sureté pour un moment. Ça allait aider à éviter que tout le monde la voit avec cet abruti à moitié …. Plus qu’à moitié nu en faite. Mais c’était malsain ce truc! Pourquoi ça la troublait autant. Monsieur je veux être ton chien! Il faudrait lui rappeler que les chiens ne s’attachaient pas après leur maître. Non maos franchement, sérieusement, il était le pire crétin de la terre. Mais elle allait s’en défaire, elle allait s’évader et se débarrasser de lui, le plus rapidement possible. Justement c’était pour cette raison que Jessy tombait à pique, il devait surement avoir un truc pour briser, crocheté, scié …. On rêvait un peu quand même, la chaine qui les reliait. Vraiment, avoir tombé sur lui, comme ça, par hasard c’était le pied. Elle ne savait pas trop pourquoi elle ne lui parlait plus, mais en plus qu’il soit une personne de confiance, elle pouvait espérer renouer les liens avec lui. D’ailleurs elle ne devait vraiment pas être bien dans sa tête quand elle l’avait laissé pour Drysdale. Après tout … bon d’accore dans le temps elle se souvenait qu’elle l’aimait et qu’elle croyait que c’était réciproque. Bon maintenant qu’elle savait que ce n’était pas le cas et qu’il n’avait fait ça que pour la faire plonger encore plus profond qu’elle, elle se trouvait d’autant plus idiote d’y avoir crus, mais quand même, sur le coup, elle pensait surement faire la bonne chose. Jessy allait peut-être refuser de l’aider parce qu’elle l’avait laissé comme un vrai salope. Elle le comprendrait. Malgré tout, s’il le voulait, peut-être pourraient-ils avoir une seconde chance. Après tout, il était beau garçon et très aimable si elle ne souvenait bien, il avait été là pour elle pendant longtemps.

Alors qu’elle lui montrait son poignait attaché, ça se passa, la folie de Jeremiah recommença. Elle ne le comprenait vraiment pas. Elle se souvenait qu’il ne l’aimait pas. Oh un instant, il n’aimait personne, c’était vrai. Mais de la à passé devant elle comme ça, comme s’il la protégeait … Non ce n’était pas bien. Ce n’était pas ce qu’il faisait. Il ne faisait pas ça pour la protéger, il ne faisait pas ça pour elle, il faisait cela pour lui, parce qu’il était un tel égoïste. Il n’aimait pas Jessy parce qu’il n’aimait que lui et il ne voulait pas laisser Jessy s’approcher d’elle, pas pour la protéger d’un quelconque danger, mais bien pour empêcher qu’il ne la détache. Parce qu’évidement si elle se détachait son plan de la faire passé pour une malade ne marcherait pas. Voyons, elle ne devait pas se laisser berner par des illusions. Même si elles étaient douces et tentantes, elle ne savait que trop bien quel était les vraies intentions de Jeremiah. Et encore un fois Jessy lui prouva qu’il était une personne gentille. La jeune femme étira le cou pour capter son regard alors qu’il lui affirmait bien vouloir l’aider mais … oui, mais il y avait un obstacle de plus de six pieds qui bloquait le passage et son avenue vers la liberté. Il dit aussi qu’il avait un passe partout dans son tiroir de bureau. Bon dieu un passe partout, c’était tellement parfait, il était définitivement un saint. Il n’y avait pas à dire, le fait qu’elle soit tombé sur lui dans cette situation était un don de dieu. Mais bien sur! Jessy était un ange, quoi de plus naturel. Évidement qu’elle voulait qu’il la détache grâce à ce passe partout, mais elle avait la … grr le cas Jeremiah.

-Oui, je …

Mais avec la grandeur de Jeremiah qui se mettait à travers de son chemin elle ne voyait et ne pouvait rien faire. Elle commençait dès l’ors à pompé, les nerfs de plus en plus à vif alors que d’un coup, sans prévenir, comme une bombe elle explosa. La jeune femme attrapa la chaine au ras du poignet du jeune homme à la chevelure ténébreuse. Elle La tira violement et lui donna un bon coup derrière les genoux pour le faire tomber à genoux. Elle n’en avait rien à faire qu’il demande de se faire frapper pour pouvoir se venger, elle voulait se débarrasser de lui et elle allait le faire maintenant. Elle tira brusquement sur la chaine pour tirer son bras vers l’arrière alors qu’elle mettait son pied en plein milieu de son dos pour ne pas qu’il bouge et d’une voix, plus qu’autoritaire. Elle faisait peur, dégageait de la prestance. L’une de ses disciplines naturelles de Vampire. Elle dit alors.

-J’en ai marre Drysdale! Tu veux Jouer le chien? T’es déjà un chien sale! Mais si tu tiens t’en que ça à l’être encore plus alors soit le dont de manière docile! Enfoiré J’vais te mettre une putain de muselière si t’es pour jouer les chien de garde! I told you to get lost! So Now if you wanna be à good boy, BE SUBMISSIVE AND OUT OF THE WAY!!

Elle le lâcha alors, le poussant de son pied pour le faire tomber à plat ventre en lâchant la chaine. Elle prit une bonne grande et longue respiration pour se calmer. Elle était énervée, elle devait se contrôler et reprendre son calme. Quand la jeune femme à la chevelure noir violacé releva les yeux et les posa sur Jessy, ce fut comme instantané, elle se calma.

-Ho … Je suis désolée…

Dit-elle timidement, s’éloigna de Jeremiah, le laissant par terre, elle l’enjamba sans y porter plus attention. Elle ne devait pas lui en porter plus, parce que si elle le faisait ça allait être de pire en pire. Elle se dirigea donc vers Jessy, mais arrêta après quelques pas, hésitante, après tout la scène qu’elle venait de faire à l’instant pouvait lui couper le gout de l’aider. Mais elle voulait vraiment se défaire de Jeremiah, elle voulait vraiment qu’il la laisse tranquille, elle voulait vraiment l’oublier. Elle devait quand même tenter sa chance. Enfin bon, elle ne pouvait quand même pas se rendre jusqu’à l’autre bout de la pièce puisqu’elle était attaché à un poids lourd. Quand même, elle voulait laisser du lousse aussi dans la chaine pour ne pas qu’il lui refasse le coup de toujours tirer dessus quand Jessy tenterait d’ouvrir la serrure de la menotte. Elle releva une nouvelle les yeux, qu’elle avait envoyé fixer le tapis de la chambre, vers le jeune homme châtain. Karmina le pria du regard, l’air visiblement embarrassée. Elle avait vraiment besoin de son aide et elle ne pouvait pas rester comme cela indéfiniment.

-Tu veux toujours m’aider?

Qui ne croirait pas à sa bonne étoile quand vous tombiez directement sur un ange qui vous proposait de l’aide et vous la donnait. Parce que, détrompez vous, elle avait totalement conscience du fait qu’après sa petite scène bon nombre de personnes lui auraient refusé son aide, mais pas lui, non pas lui. Il était tellement gentil, tellement attentionné, mais en même temps, il savait se tenir à sa place. Ce qui était tout à son avantage, tout à son honneur, pas de doute la dessus, ça c’était clair et certain. Dans une situation comme la sienne ce dont on voulait c’était de discrétion, regarde si tu veux bien, mais ferme ton clapet. Par contre, elle savait qu’elle pouvait compter sur sa discrétion, sur le fait qu’il n’allait pas dire un mot, qu’il allait se taire et garder ce petit incident pour lui, sinon, elle pourrait toujours lui rappeler ce qui était préférable pour lui dans ce genre de situation. Sans scrupule, ça vous pouviez le dire, maintenant, qu’est-ce qu’elle en avait à faire, s’il n’était pas utile, elle pouvait toujours s’en servir comme repas. Après tout ... ha non c’est vrai, elle avait oublié ce n’était pas lui qui l’avait fait redevenir humaine la première fois à cause de son sang? Oui, ça lui revenait maintenant, ce qui voulait dire qu’elle était mieux de ne pas le mordre. Histoire de ne pas se retrouver dans l’embarra et de voir sa non vie s’envoler devant ses yeux. Malgré ce petit contretemps, il y avait toujours beaucoup de manière de garder quelqu’un sous silence, après tout, acheter quelqu’un ce n’était pas une première pour la jeune femme, il fallait juste découvrir ce qu’il voulait et lui faire comprendre qu’il pouvait l’obtenir en écoutant simplement se moindre caprice et désirs. Rien que ça!

Et voila, le passe partout était inséré dans la petite serrure de la menotte et pas besoin de dire que tous les sens de la vampire était éveillé et à l’écoute de ce petit cliquetis qui vous indique que la serrure vient de céder. Le bruit de la liberté, c’était le moins que l’on pouvait dire dans ce cas là. Ce pauvre imbécile étendu derrière elle, comme une méduse échouée avait réussi à lui faire passer un bien mauvais quart d’heure. Et encore là elle ne comprenait pas du tout la raison qui l’avait poussé à faire cela. Qu’est-ce qu’il lui avait prit. Vouloir être son chien quel débilitée de sa part. Ce n’était pas vraiment ça le plus surprenant, en faite elle se doutait qu’il voulait faire cela pour l’humilier pour lui rendre la vie impossible, comme s’il ne l’avait pas déjà assez fait, mais malgré ça il lui avait presque parut sincère en lui demandant. C’était comme si il le voulait vraiment, comme si c’était ce qu’il voulait. Mais ça encore, elle en doutait lourdement. Malgré que quand elle lui avait ordonné de ne par interposer il était resté là, par terre, sans bouger, sans faire un son c’était vraiment de plus pratique par contre son petit jeu, mais elle connaissait un moyen de peut-être le faire revenir à la normal et le faire se tiré dans le pied et foiré son si brillant jeu d’acteur. Frottant légèrement le poignet qui avait été enfermé dans la menotte elle le fixa avec un air soulagé, ça faisait du bien de savoir qu’on était libre et pas prise avec un imbécile qui se prenait pour un toutou près à donné la patte et faire le beau sur demande. Jessy lui demanda alors si c’était littéral le fait qu’il soit un chien.

-Oui.

La jeune femme aux yeux roses ne répondit simplement, pas besoin d’aller dans les détails. De toute manière même elle n’était pas certaine de connaître les détails profond qui se trouvait dans l’esprit tordu de ce mollusque, toujours échoué sur la moquette du planché. Bon elle devait surement le remercier de l’avoir détacher. Par contre, au moment ou elle releva la tête de son poignet pour lui dire merci le jeune homme aux cheveux châtains lui demanda ce qu’elle comptait faire maintenant. Hum c’était vrai, c’était une bonne question. Certes elle devait le remercier, mais un simple merci ne la débarrassait pas de ses problèmes. Ses problème dans l’immédiat se résumant à un espèce de tas de non vis étendu sans broncher sur le tapis. Elle se tourna d’ailleurs pour le regarder, l’air de se demander ce qu’elle pouvait faire. Certes elle n’allait pas se faire prier pour prendre ses jambes à son cou, mais il devait y avoir plus à faire. Et s’il l’écoutait vraiment. Mais bien sur, elle pensait le mettre à l’épreuve, mais là c’était la chance de toute une non vie qui s’offrait à elle. Voyons voir s’il allait être aussi obéissant qu’il le disait le petit chien à sa maitresse. Ce qui est beau avec les animaux, contrairement aux enfants par exemple, cette comparaison lui arracha un pincement au cœur sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi… enfin, la différence c’était que quand on n’en voulait plus, on pouvait les donner, leur trouver un nouveau maitre et leur redonner un foyer au lieu de simplement les abandonné dans la nature et les mettre en danger quelconque. Parce que non, détrompez vous, Karmina n’était pas si monstrueuse que cela, bon peut-être un tout petit-peu, mais quand même, il fallait la comprendre un tout petit peu quand même.

-Tu sais quoi Jessy, avant tout, je vais te remercier!

Dit-elle d’un ton joyeux, exactement comme si elle avait une idée derrière la tête. Ce qui était le cas en soit, mais cela pouvait aussi passé pour la bonté momentanée. Elle tourna les talons, se dirigeant vers Jeremiah, toujours échoué comme mort sur le sol. Avec une certaine douceur elle accroupie à côté de lui. Là, ses gestes fut vraiment plein de tendresse aussi ironique et contradictoire cela pouvait être avec sa scène juste avant. Elle fit se redressé le jeune homme, pour au moins le faire assoir, quand même couché comme cela, ce n’était pas très gracieux et il devait avoir l’air en forme et en bonne santé pour pas qu’elle ait l’air de donné un animal blessé à un nouveau maître. La jeune femme se plaça alors de face à lui, replaçant ses mèche de cheveux, pour dégagé son visage. Voila qui était bien mieux, par contre en le regardant ainsi, elle ne sut quoi, mais cela lui fit un peu étrange. Elle se concentra, elle n’avait plus aucun lien avec lui, elle s’était détaché, pas seulement de la chaine, mais de tout, de lui. Elle … non elle plus rien qui avait rapport avec lui. Elle se tourna donc vers Jessy avec un immense sourire.

-Tu le veux? J’te le donne! Tu vas voir il va être très gentil, affectueux et obéissant!

Puis évidement elle ne pouvait pas le laisser simplement comme ça à un inconnu sans lui faire rentré dans la tête que son maitre se n’était pas elle, mais maintenant le jeune homme au cheveux châtain. Elle ne voulait même pas imaginer la merde qu’il causerait à Jessy si elle ne faisait que l’abandonné à ses fins. Sérieusement surtout avec la manière dont il avait réagis.

-Jeremiah, maintenant la personne qui est ton maître c’est lui.

Dit-elle en regardant le jeune homme aux yeux rouges dans les yeux, mais en pointant Jessy. Elle était très sérieuse et pesait ses mots pour qu’il comprenne bien que ce qu’elle lui disait là, était des ordres.

-Tu vas l’écouter, faire tout ce qu’il dit, est gentil, affectueux. Tu vas être un bon garçon.

Puis fin de manipulation, sans savoir si ça allait marcher ou pas, la vampire aux cheveux violacés avança son visage pour coller sa joue contre la sienne, lui chuchotant dans le creux de l’oreille.

-Si tu ne le fais pas, jamais je ne viendrai te rechercher.

Elle ne comptait pas venir le reprendre, mais peut-être, se disait-elle, que s’il y croyait il serait moins une « pain in the ass » pour Jessy qui serait maintenant pris avec lui, en espérant qu’il s’amuse et qu’il en profite, c’était un peu comme avoir un esclave après tout. Après un moment passé comme ça la jeune femme se releva d’un bon avec un sourire aux lèvres et visiblement de meilleure humeur que lorsqu’elle était entrée dans la chambre. Mais son petit merci était quand même un peu empoisonné. Elle tourna donc les talons et se dirigea vers la porte sans plus mettant la main sur la poignée elle annonça son départ d’une voix joyeuse et prit la poudre d’escampette. Peut importe ce qui allait lui arriver, qu’est-ce qu’elle pouvait en avoir à faire. De toute manière il finirait surement par se tanner de jouer le chien de cette manière et retournerait à son état de chieur national et on le reverrait habiller avec son air de bœuf se promenant dans les couloirs de l’académie en donna froid dans le dos à la pauvre petite populace de gibiers ambulant qu’était les humains.